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Commission 4
a x a 2 des images des deux avions est de l’ordre de 2/100 de millimètre.
Les erreurs moyennes sur les autres distances sont très variables suivant
la netteté, la déformation des nuages et la présence de points nettement
homologues sur les images des nuages. Ces erreurs ne semblent pas
toutefois dépasser 3/10 de millimètre.
Les mesures des distances sur la plaque pourraient être également
effectuées à l’aide d’une règle graduée en verre. La graduation serait
appliquée sur la gélatine pour éviter toute erreur de parallaxe. Etant donné
le peu de précision due à la difficulté que l’on a à définir les
points n l et n 2 dans la majorité des distances lues, cette méthode de
lecture rapide semble devoir donner toute satisfaction. D’ailleurs des
lecture faite avec un bon double décimètre ont montré qu’un opérateur
consciencieux arrivait à évaluer ces distances avec une précision de
l’ordre de 2/10 de millimètre.
Comparaison des différentes méthodes.
Pour se rendre compte de la valeur de la méthode de détermination
de la vitesse propre et de la vitesse du vent à l’altitude du vol, grâce à
l’émission d’un nuage de fumée, le C. E. M. Ar. a fait l’étude comparative
de cette méthode et de la méthode des trois caps précédemment utilisée.
Plusieurs expériences ont été restituées en utilisant simultanément les
deux méthodes. Le tableau suivant résume les résultats comparatifs
obtenus avec chaque méthode en ce qui concerne la restitution de la
vitesse propre et celle du vent. Il donne en outre la direction du vent.
VITESSES PROPRES EN M/S
VENT
Méthode
des 3 caps
Méthode
des fumées
Vitesses en m/s
Directions
3 caps
Fumées
3 caps
Fumées
40,2
40.8
14,4
14,6
283"
289°
39,2
40,4
11,6
12
302"
307"
4I
40,5
4,5
3
326"
329"
31
30,2
9
9,5
255°
270"
33,5
32
4
4,7
259"
273«
43
43,5
11
11,6
341"
345°
36,5
38
5,5
6,3
37"
20»
Il est particulièrement intéressant de comparer sur ce tableau les
directions du vent : pour la détermination de cet élément la méthode des
fumées est particulièrement précise puisque la trajectoire de la fumée
est parfaitement matérialisée sur les plaques photographiques (voir fig.
19 et 20).