Première séance
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On constate en faisant cette comparaison des différences de 15°
(ligne 4) et de 17° (ligne 7). Elles indiquent d’une façon formelle et
indiscutable des variations dans le vent ce qui explique aisément
des différences atteignant 1 m/s dans les vitesses propres. Elles
justifient amplement le crédit que l’on peut accorder à la méthode des
fumées.
Pour se rendre compte du crédit que l’on pouvait accorder aux
vitesses restituées par la méthode photogrammétrique un grand nom
bre d’expériences ont été effectuées en utilisant une plaque d’un
couple stéréoscopique. Les résultats ont été comparés à ceux obtenus
par la méthode stéréophotogrammétrique en exploitant le couple de
clichés.
Le tableau ci-dessous donne les résultats comparatifs de restitution;
vitesse par rapport au sol, vitesse propre, vitesse du vent.
VITESSE PAR RAPPORT AU SOL
VITESSE PROPRE
VITESSE DU VENT
Stéréo
Envergure
Stéréo.
Envergure
Stéréo.
Envergure
38
37,4
43,4
43,6
6,4
6,1
38
36,1
39,3
39
3,1
2,8
36,4
36,6
42,8
42,8
7,7
7,4
35,6
34,7
42,9
43
9,1
8,9
37,8
36,3
42.6
42,6
9,2
8,8
41,2
41,2
42,1
41,9
6,5
0,4
Il montre toute la confiance que l’on peut accorder à la méthode
photogrammétrique; l’erreur maximum sur les vitesses est en effet de
l’ordre de 0,50 mètre-seconde, soit 1,800 km. à l’heure.
Encouragés par les résultats obtenus dans la restitution des vitesses,
on songea à restituer l’altitude de l’avion par la méthode photogrammé-
Irique.
Si f est la focale de l’objectif supposé orthoscopique, on a en effet :
altitude = Z = — . f
e
\ f ,
En différentiant cette formule on voit que, -y- étant négligeable
devant
A e
A Z A e
Z e
L’erreur relative sur l’altitude est égale à l’erreur relative sur l’enver
gure de l’image de l’avion.