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Commission 4
Troisième séance (29 novembre 1934)
M. Zaar, Président, ouvre la séance à 16 h. 45 et donne la parole à
M. Santoni, qui présente sa communication :
APPAREILLAGE SANTONI POUR L’ENREGISTREMENT
PHOTOGRAMMETRIQUE DES TRAJECTOIRES
ET DES ECLATS DE FUSEES
Généralités
Dans l’appareillage pour relèvement des trajectoires et des éclats des
fusées on exécute, avant tout, au même instant et des extrémités d’une
base fixe, deux photographies de l’objet (en mouvement) dont on doit
relever l’emplacement pour en déduire la trajectoire. Naturellement on
doit prendre les dispositions nécessaires afin que l’impression photogra
phique soit possible.
Ensuite, des extrémités d’une base instrumentale, qui reproduit, dans
un rapport déterminé, la base sur laquelle on a opéré, on effectue la pro
jection des photographies sur deux écrans, chacun pourvu d’un repère
spécial.
En faisant coïncider les repères des écrans avec les images du même
point sur les deux photographies, la position des repères relativement à
la base instrumentale reproduit, dans l’échelle choisie, la position du point
considéré par rapport à la base réelle de prise de vues.
Les résultats, qui exigent généralement des calculs très compliqués,
sont obtenus, dans la méthode exposée, par des calculs très simples.
Parmi les appareils de relèvement des éclats de fusées, le nôtre permet
les plus grandes bases de prise de vues, car la restitution peut être exécutée
avec une remarquable convergence des axes optiques, ce qui est très avan
tageux pour l’exactitude du relèvement.
C’est le premier appareil qui permet la restitution de tous les points
d’une trajectoire lumineuse (par projectile fusant).
La correspondance des deux images d’une même point y est établie
automatiquement. Les photothéodolites une fois réglés de façon à repro
duire exactement l’orientation qu’ils avaient au moment de la prise de vues,
les images correspondantes d’un même point doivent se trouver sur la
même horizontale. La possibilité d’exécuter le relèvement de tous les