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Commission 4 
L’erreur os mètres dans la longueur de la base, produit dans la 
vitesse l’erreur 
/ 
pendant que l’erreur o t secondes dans le temps employé, porte l’erreur à : 
S ^ V ^ 
O t V - 3,() O / — 0 t 
t i t 
résultat dans lequel pour simplifier, on a fait abstraction du signe négatif 
introduit par la différentiation. Les deux erreurs sont exprimées en 
km./heure. 
Les erreurs relatives correspondantes sont données par 
( 1 ) 
S s Ü os 
V s 
S t 
t 
0,28 — St. 
s 
En supposant exactement déterminés les points à terre, la quantité 
o s représente l’erreur de la base aérienne dépendant des approximations 
dues aux opérations photogrammétriques. Il manque à ce propos une expé 
rience directe avec l’ensemble des instruments rappelés ci-dessus; mais 
les résultats bien connus, obtenus avec l’appareil photographique de format 
13 x 18 et avec le photocartographe modèle Aéronormal, employé depuis 
plusieurs années dans les opérations topographiques, permettent de se faire 
une idée assez sûre de la valeur de § « . Un peut en effet présumer que, à la 
hauteur relative de vol d’environ 2 km., l’erreur moyenne de position d’un 
point de prise est d’environ 2,5 m. (1), ce qui donne comme erreur de 
la base la valeur 
o s = 2,5- y 2 = 3,5 m. environ. 
L’erreur o t dépend de 2 causes : de l’erreur d'évaluation des instants 
auxquels sont exécutées les photos initiale et finale, et la marche de l’hor 
loge dans l’intervalle de temps employé. 
Etant donné la petite durée de cet intervalle et supposant l’horloge 
bien réglée sur le temps moyen, l’erreur dûe à cette seconde cause peut 
être retenue négligeable; toutefois il serait nécessaire d’expérimenter pour 
vérifier si la façon de se comporter d’une horloge sur un avion est vraiment 
exempte de perturbations appréciables (2). Un bon système pour réduire 
des erreurs éventuelles de ce genre ou pour les mettre en évidence, sera 
d’employer deux horloges au lieu d’une seule. 1 2 
(1) Voir aussi: U. Bistri : Une méthode pour l'entrainement du bombardier et pour le contrôle 
expérimental du tir de haut. « Rivista Aeronautica - Septembre 1931 ». 
(2) En restant toujours dans l’hypothèse que l’approximation du chronomètre est de 1/10 de 
seconde.