Troisième séance
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Quant à la première des causes qui détermine l’erreur 3 t nous obser
vons l’utilité de l’enregistrement photographique de l’horloge, qui annule
complètement toutes influences personnelles de l’observateur. La méthode,
comme du reste d’autres méthodes en usage, a donc l’avantage de l’enre
gistrement photographique sur les autres procédés appuyés entièrement
sur l’observation directe.
Si, comme il se vérifie dans nos instruments, l’approximation des
lectures sur l’horloge est de 0,1 seconde, l'erreur o t a pour valeur :
Si = 0,1 sJ 2 = 0,14 secondes environ.
Observons encore que de (1) il résulte que m est indépendant de la
vitesse et inversement proportionnel à la longueur s de la base (comme du
reste naturel), pendant que m est proportionnel à la vitesse et aussi inver
sement proportionnel à la longueur de la base.
En prenant pour 3 s et S t les valeurs données ci-dessus, on obtient le
pourcentage approximatif suivant pour m s et m r
m t
,s
TO S
v = 100
200
300
500 km h.
a
o
o
o
0,35
0,4
0,8
1,2
2,0
2000
0,18
0,2
0,4
0,6
1,0
4000
0,09
0,1
0,2
0,3
0,5
On voit d’ici que l’erreur dûe aux opérations photogrammétriques
proprement dites, est inférieure à celle qui dérive de l’inexacte con
naissance des temps de passage lorsque la vitesse dépasse les 100
km./heure, c’est-à-dire dans tous les cas.
En admettant pour n? s , m v le caractère d’erreurs rnoycnnes, on obtient
pour l’erreur moyenne relative totale
m = y' m 2 f -f- m 2 t
les valeurs données par le tableau suivant :
Valeurs de m%
s
o
o
II
P
200
300
500 km 11.
100 J
0,52
0,87
1,25
2,04
2000
0,18
0,43
0,62
1,02
4000
0,09
0,21
0,31
0,51
3K