Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Première séance 
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lage de la part d'un architecte qui n’en fait pas un usage constant. On 
devrait s’efforcer de doter de tels appareils les instituts techniques d’his 
toire de l’art. — M. Walther demande de grands formats pour les clichés, 
mais la restitution se faisant avec un agrandissement d’au moins 10, de 
petits formats suffiront aussi. En utilisant des plaques d’un grain très fin, 
on peut augmenter l’agrandissement jusqu’à 20; par conséquent le format 
des clichés n’est pas important. Le petit formai réduit les dimensions des 
appareils et en facilite le maniement. 
M. Messter déclare que les explications de Messieurs Schmidheini et 
Walter correspondent aussi à sa manière de voir. La restitution de prises 
de vues architectoniques stéréophotogrammétriques est bien plus impor 
tante que les prises de vues photogrammétriques uniques. 
Un appareil de restitution automatique simple et d’un prix modéré, 
à savoir le « petit autographe » a été créé en Allemagne par la maison 
Zeiss-Aérotopograph, léna. Cet instrument, qui se prête au cas normal 
de la stéréophotogra.mmélrie, est prévu pour des buts criminalistiques, 
pour l’examen d’objets mobiles, pour des levers de monuments et de 
bâtiments, etc... 
Par la création de cet instrument et de l’instrument respectif de prise, 
il sera possible de travailler d’une manière plus rationnelle que jusqu’à 
présent et d’obtenir plus rapidement de meilleurs résultats. On devrait 
arriver à réduire surtout les frais d’exploitation et d’amortissement, en 
mettant l’instrument à la disposition de plusieurs services pour la resti- 
tution des travaux les plus divers et par exemple, pour la restitution de 
prises de vues architectoniques, etc... 
M. Zurbuchen : M. Lüpke défend sa méthode de prise de vues en 
disant qu’il n’est pas possible de refaire tous les clichés déjà existants par 
la méthode stéréophotogrammétrique, les moyens manquant pour une 
telle entreprise. Or, estime l'orateur, M. Walther n’en demande pas tant. 
Il s’agit tout simplement, pour la. Commission, de pouvoir donner les 
directives utiles pour les Instituts ou les Pays qui seraient sur le point de 
réorganiser leur système de recherches ou d’archives, et dans ce cas il est 
en effet indiqué d’avoir recours à la stéréophotogrammétrie. 
M. Lüpke reprenant la parole, rappelle une fois de plus que la cons 
truction d’appareils nouveaux, considérablement simplifiés et beaucoup 
moins chers, susceptibles d’atténuer les inconvénients actuels de la méthode 
stéréométrique, pourrait changer du tout au tout le problème. 
M. Walther, répondant aux observations formulées par les orateurs 
au sujet de sa communication, déclare que la précision obtenue dans les 
mesures qui font l’objet de sa communication, a été obtenue sans dépenses
	        
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