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Commission i
de la même base ont été suivies, à quelques jours d’intervalle, par les pho
tographies faites de l’autre station.
La carte définitive du glacier du Baltoro a été complétée par d’autres
levers faits par M. le professeur Ardito Uesio, qui a participé à la même
expédition, ainsi que par des levers partiels obtenus par des photographies
latérales exploitées par 1’ « Istituto Geografico Militare. »
Le lever au 1/25.000 est exposé à la section italienne de l’Exposition.
L’autre travail est le lever, poursuivi pendant 6 années consécutives,
d’un glacier italien (Ghiacciaio dei Forni-Valtellina), entrepris en vue
d'études glaciologiques.
Le lever couvre 3.500 ha. au 1/5.000, avec courbes de niveau distantes
de 5 m., dont 2.100 ha. environ se répartissent sur le glacier, le reste,
1.400 lia., sur des rochers.
La restitution du lever de 1929 comprend 25 couples de clichés avec
19 points de contrôle : elle a été faite en 20 jours par un opérateur qui
ne connaissait pas le terrain.
La restitution du lever de 1934, qui ne porte que sur le glacier (envi
ron 2.100 ha.), comprend 17 couples de clichés et a été exécutée par le
même opérateur dans le délai de 12 jours.
On a réalisé une notable économie de temps en faisant la restitution
complète seulement sur deux plaques de verre de 125 x 100 cm. chacune,
et, de ces plaques, on a tiré la carte en deux couleurs que la maison
« Istituto Rilievi Terrestri ed Aerei » de Florence a exposée à la section
italienne.
Un détail remarquable de ce lever est la somme très réduite des ongles
morts : en effet, bien qu’il s’agisse d’un lever terrestre, la somme totale
des angles morts est de 5 lia. pour une superficie enregistrée de 3.500 ha.
La discussion est ouverte sur les communications entendues. Au sujet
de la communication de M. Zeller, en particulier en ce qui concerne
l’application de la photogrammétrie rapprochée à l’Hydrodynamique,
M. Gast remarque que, vers 1920, le Professeur Lacmann, de Berlin, a publié
des prises de vues d’ondes artificielles (produites par traction) et de modèles
hydrauliques. Ces prises de vues furent faites avec une chambre stéréo-
métrique Zeiss à base variable, elles ont été restituées au stéréoautographe.
Une autre chambre stéréométrique a été récemment acquise par l’Institut
de Géodésie de Hanovre, les Ingénieurs des Instituts scientifiques ayant à
maintes reprises manifesté le désir de voir enregister par la photogram
métrie des expériences sur modèles dans le domaine des recherches sur