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Commission 4 b 
reconstitution exacte de la région en connaissant la distance focus-film 
= D F, l’épaisseur du sujet radiographié = E et la valeur du déplacement 
du tube = A . A l’aide de ces 3 grandeurs, il est possible, en effet, de faire 
des mensurations extrêmement exactes, tant par la reconstitution plas 
tique de l’image qu’en calculant l’écart des points homologues sur les 
2 clichés constituant le couple stéréoscopique. 
Ces 2 méthodes de contrôle donnent des résultats suffisamment précis 
el permettent d’obtenir avec exactitude toutes les localisations même les 
plus délicates. 
M. Hasselwander insiste sur ce que peut donner l’observation stéréo 
scopique simple d’un part, et la mesure exacte des objets d’autre part. 
Quant aux distances qui résultent des formules de T. Marie et Ribaut, 
il estime que ces distances ne s’imposent pas d’une façon trop absolue, 
les formules de Marie et Ribaut étant de nature empirique. 
Mais il remarque que les prises de vue faites à des distances comprises 
entre 50 et 100 cm. permettent, lors de la restitution, d’atteindre une préci 
sion de i 1 mm. 
M. Storck : J’ai l’impression que nous sommes en présence de deux 
conceptions, à savoir : stéréoscopie et stéréogrammétrie . La première vise 
principalement à obtenir une image visuelle, l’autre cherche à donner 
une mesure au mm. près. 
Je regrette que M. Diocles n’ait pas assisté à ma communication d’hier, 
qui lui aurait donné l’impression que l’étude des déformations du sque 
lette, du bassin et des déplacements des pièces osseuses, etc..., n’est possible 
qu’avec notre méthode qui permet des mesures précises. Mais je comprends 
parfaitement qu’un opérateur recherche moins une grande précision des 
distances dans la localisation d’un projectile, que l’image visuelle qui 
suffit pour savoir quelle voie d’accès il devra suivre, ou de quel côté d’un 
organe se trouve un corps étranger. 
M. Diocles : Je suis également d’accord avec M. Hasselwander en ce 
qui concerne la valeur des déplacements à faire subir au tube à rayons X 
entre la prise des deux clichés du couple stéréoscopique. 
La formule de Ribaut et Marie n’a été établie que pour les courtes 
distances focus-film utilisées à cette époque. 
En téléradiographie, il faut augmenter la valeur de A . Actuellement, 
pour les stéréogrammes du thorax, pris à 1,50 m., nous prenons 16 cm. 
de hase, soit le 1/10 de la distance focale. 
M. Hasselwander a demandé également ce qu’il y a de flou dans un 
cliché pulmonaire pris à 1 mètre de distance focus-film : ce sont les tissus