Troisième séance
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les courants, etc... Les travaux de photogrammétrie rapprochée sem
blent donc trouver un emploi de plus en plus important à des fins scien
tifiques, ce que permet le développement des récents matériels.
La Commission reprend la discussion entamée au cours de la séance
précédente.
M. Ottolenghi pense que, la photogrammétrie étant vraiment entrée
dans la pratique dans beaucoup de pays, il serait utile d’avoir des données
de comparaison entre les anciennes méthodes et le procédé photogram
métrique. Cela, pense-t-il, serait utile surtout pour la propagande photo-
grammétrique destinée aux techniciens, qui ne connaissent pas encore les
possibilités pratiques et économiques de la méthode.
M. Baeschlin, répondant à cette intervention, déclare que c’est avec
intention qu’il n’a pas soulevé cette question dans le Rapport de la Com
mission. Il ajoute qu’actuellement il est très difficile, sinon impossible,
d’entreprendre des études comparées sur les rendements économiques. Le
niveau de la vie varie énormément d’un pays à l’autre, de plus les valeurs
monétaires oscillent avec une telle rapidité que même les experts écono
mistes auraient du mal à aboutir à des conclusions valables. Cependant,
il est tout disposé à proposer au Bureau de rassembler la documentation
nécessaire pour qu’au prochain Congrès cette étude puisse être abordée.
M. van Oost, répondant à la remarque de M. Baesghlin, estime qu'il ne
s'agit pas de la comparaison entre les prix des différents pays, mais
bien de la comparaison, dans un même pays, entre le prix de revient
des méthodes photogrammétriques et celui des méthodes anciennes. Dès
lors la question du standard des monnaies n’entre pas en ligne de compte.
M. Haerry pense que, pour les comparaisons de prix de revient entre
travaux terrestres et travaux photogrammétriques, le mieux sera d’indi
quer les frais en pourcentages des frais totaux. Il lui semble possible
d'établir un questionnaire (pii, rempli à l’occasion des travaux les plus
divers, permettrait d’éclaircir toutes les questions importantes. Si le Bureau
de la Commission désire entreprendre quelque chose dans ce sens, la Direc
tion fédérale des mensurations cadastrales communiquerait volontiers les
résultats qu’elle possède.
M. Prévôt appuie en principe la motion de M. Ottolenghi concernant
la publication du prix de revient des travaux photogrammétriques, mais
il propose que, à côté de ces prix de revient, soit indiqué, pour chaque
catégorie de travaux, le degré de précision caractérisé, par exemple —
mais uniformément — soit par l’erreur maximum, soit par l’erreur