Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Première séance 
551 
Société 
ce qui 
(vident 
portifs 
és par 
, natu- 
dution 
tances, 
par ia 
oivent 
qui ne 
autres 
udra.it 
râleur 
s. 
e une 
ne se 
itué à 
ncline 
valeur 
seule- 
te, un 
e doit 
1 pour 
essen- 
on du 
larties 
nt des 
iplans 
rs du 
it être 
1 faut 
pour 
t lieu 
Dlisse- 
^nant, 
de de 
it un 
ilieux 
D’après ce que nous avons dit, les cours de Photogrannnétrie devraient 
s’étendre à d’autres Facultés des écoles supérieures techniques. Les Sociétés 
nationales de Photogrammétrie devraient s’intéresser à ce problème, dont 
le but est double : assurer la propagande même de cette science en inté 
ressant à la Photogrammétrie un plus large cercle d’étudiants techniciens 
et mettre à la disposition de ceux qui finissent leurs études dans les écoles 
supérieures techniques, un enseignement complet pouvant leur être de 
grande utilité pour leurs travaux professionnels. Il faut remarquer cepen 
dant que pour les techniciens des différentes facultés, il ne s'agit pas tant 
de posséder complètement cette science pour exercer professionnellement 
la Photogrammétrie, que de comprendre critiquement, comment utiliser les 
éléments de la Photogrammétrie nécessaires à leurs besoins. Par consé 
quent, le programme des cours, le nombre d’heures, le choix des travaux 
pratiques, tout ceci dépend des besoins de la faculté considérée, des con 
ditions locales, du personnel, etc..., ce qui ne permet pas de s’étendre aux 
moindres détails et de les définir. Les premiers pas dans cette voie sont déjà 
faits. La Polytechnique de Berlin a étendu les cours de Photogrammétrie 
à la Faculté du Génie, et la Polytechnique de Varsovie a organisé cette 
année à la Faculté (l’Architecture une section d’Urbanisme où l’on a 
introduit un semestre d’études photogrammétriques, à raison de 2 heures 
par semaine. 
Les études techniques à tous les degrés sont caractérisées par une 
pratique qui exige des méthodes didactiques adaptées à ce but. Aussi le 
programme des études est fort précis, et exige des étudiants beaucoup de 
soins. L’iniluence didactique du professeur ne doit pas viser, tout au début, 
à éveiller la curiosité de l’auditeur en le poussant à des recherches person 
nelles, qui seraient tâtonnement et perte de temps, mais elle doit donner 
d’abord une idée nette et compréhensible du canon fondamental de la 
science technique donnée. Les recherches et la spécialisation viennent 
ensuite, lorsque le candidat est suffisamment préparé. Il est évident qu’une 
telle conception des études techniques exige absolument des manuels 
excellents, adaptés aux besoins des étudiants et à ce qu’on exige d’eux. 
Malheureusement les grands ouvrages de spécialistes, admirés pour leur 
valeur scientifique, ne peuvent pas servir de manuels pour former des 
étudiants d’écoles supérieures, tout au moins au début des études photo- 
grammétriques; ils peuvent cependant rendre de grands services à ceux 
qui ont déjà quelques notions et qui cherchent à se spécialiser. 
L’enquête a montré que là où des cours de Photogrammétrie ont été 
introduits, soit spéciaux, soit rattachés à la Géodésie, presque partout il 
sont obligatoires; par conséquent les étudiants, sachant que le programme 
enseigné sera matière d’examen, doivent l’avoir suffisamment préparé. 
Principe d’ailleurs rationnel, avec cette seule restriction mentionnée plus
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.