Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

COMMISSIONS 1 et 3 
Séance commune (30 novembre 1934) 
M. Baeschlin, Président, ouvre la séance à 10 h. 20 et rappelle que c’est 
la Commission 1 qui avait émis le vœu que les Commissions 1 et 3 siègent 
ensemble pour discuter de l’aspect économique des méthodes aérienne et 
terrestre. Il s’agit surtout de savoir laquelle de ces deux méthodes est la 
plus rationnelle, et il serait utile de recueillir l’opinion des techniciens à 
cet effet. Une conclusion définitive ne saurait se dégager d’une discussion 
forcément sommaire, mais la commission mixte pourrait en tout cas 
émettre des vœux sur le sujet. 
Le point 7 du projet de résolution établi par M. Zeller prévoit simple 
ment que le travail préparatoire en vue de la discussion de ce problème 
par le prochain Congrès devra être entamé dès maintenant. Le Président 
invite donc les Congressistes à donner des renseignements ou éléments 
susceptibles de servir de base aux vœux à émettre. 
Sur la demande du Président, M. von Langendorff,, Président de la com 
mission 3, expose son opinion. Il croit que tout le monde est d’accord sur 
ce point que la photogrammétrie terrestre n’entre pas en ligne de compte 
lorsqu’il s’agit de terrains plats. En tout cas les expériences faites dans 
l’Allemagne du Nord ont établi ce fait. La photogrammétrie terrestre est 
surtout utile lorsqu’il s’agit de terrains montagneux et, à ce point de vue, 
il convient de distinguer deux possibilités : 
1) Cas où la photogrammétrie terrestre s’impose. 
2) Coûts respectifs des deux méthodes photogrammétriques appliquées 
à un même genre de terrain. 
Il serait intéressant d’entendre l’avis de ceux qui n’ont pas assisté aux 
délibérations de la Commission 1. On pourrait rédiger ensuite une formule 
à soumettre à l’Assemblée Générale. L’aérophotogrammétrie comporte tant 
de variantes que sa valeur économique ne serait pas aisément élucidée en 
une seule séance. L’orateur estime, avec M. Baeschlin, qu’une étude pré 
liminaire approfondie s’impose avant que l’on puisse se prononcer en 
faveur de l’une des deux méthodes. Quand faut-il employer la photogram 
métrie aérienne, et quand les méthodes classiques ? Cette question revêt 
encore plus d’intérêt que de savoir si, pour des raisons économiques, il 
faut préférer la photogrammétrie aérienne ou la photogrammétrie terrestre.
	        
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