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Commission X
considérables exigés par d’aussi petits formats exagérant considérable
ment les déformations du support pelliculaire, le pouvoir résolvant étant
nécessairement très limité.
M. Gutkowski fait remarquer que les travaux du Capitaine Duhazé,,
quoique faits surtout en vue de reconnaissances militaires, peuvent aussi
servir à la photogrammétrie. L’auteur invoque ses propres travaux, qui
montrent d’abord que les appareils photographiques servant à la photo
grammétrie peuvent avoir des focales beaucoup plus petites que celles
employées actuellement. Ensuite les courtes focales permettant d’employer
des ouvertures relatives beaucoup plus grandes, faciliteraient l'emploi
des émulsions sensibles à l’infrarouge, ce qui donnerait beaucoup de détails
dans les forêts, prairies etc..., car la verdure réfléchit beaucoup de lumière
infrarouge.
M. Duhazé répondant à M. Clerc : Je n’ai pas poussé l’étude jusqu’au
point de rechercher si on pouvait utiliser les clichés pour faire des levers
topographiques. Mais il semble que les erreurs ne soient pas d’un ordre
prohibitif a priori. Je demande qu’on veuille bien examiner les positifs
que j’ai soumis à la Commission en ce sens. — Je ne prétends pas d’ailleurs
que la focale de 5 cm. soit suffisante. J’aurais fait mes expériences avec
un objectif de 9 cm. (qui existe) si j’avais pu me le procurer.
M. Duhazé, répondant d’autre part à M. Gutkowski, estime que le
maximum d’agrandissement compatible avec la netteté minimum est de
i’ordre de 8 ou 10 fois (linéairement). A partir de ce coefficient, le grain, si
lin soit-il actuellement, commence à apparaître, surtout si l’on n’a pas
pris lors du développement toutes les précautions voulues (température,
choix des bains). Il a eu d’excellents résultats avec le Persenso de Perütz.
M. Balleyguier présente quelques observations sur :
LES CONDITIONS GENERALES DE LA PRISE DES VUES AERIENNES
« Ma communcation a pour but de souligner une nécessité qui n’appa
raît pas à première vue aux personnes qui ont peu utilisé ou peu pratiqué
la photogrammétrie aérienne, niais qui semblera indiscutable à la majorité
de cette assemblée (certaines communications déjà entendues dans cette
Commission et à la Commission 3 me confirment dans cet espoir) : c’est
que la détermination des conditions de prise de vues, dans la rédaction des
marchés d’entreprises doit être fonction du résultat à atteindre : type de
plan classé d'après son utilisation — échelle finale — ordre de grandeur de
la précision planimétrique et de la précision altimétrique à atteindre —
détails de terrain à représenter.