Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

68 
Commission X 
considérables exigés par d’aussi petits formats exagérant considérable 
ment les déformations du support pelliculaire, le pouvoir résolvant étant 
nécessairement très limité. 
M. Gutkowski fait remarquer que les travaux du Capitaine Duhazé,, 
quoique faits surtout en vue de reconnaissances militaires, peuvent aussi 
servir à la photogrammétrie. L’auteur invoque ses propres travaux, qui 
montrent d’abord que les appareils photographiques servant à la photo 
grammétrie peuvent avoir des focales beaucoup plus petites que celles 
employées actuellement. Ensuite les courtes focales permettant d’employer 
des ouvertures relatives beaucoup plus grandes, faciliteraient l'emploi 
des émulsions sensibles à l’infrarouge, ce qui donnerait beaucoup de détails 
dans les forêts, prairies etc..., car la verdure réfléchit beaucoup de lumière 
infrarouge. 
M. Duhazé répondant à M. Clerc : Je n’ai pas poussé l’étude jusqu’au 
point de rechercher si on pouvait utiliser les clichés pour faire des levers 
topographiques. Mais il semble que les erreurs ne soient pas d’un ordre 
prohibitif a priori. Je demande qu’on veuille bien examiner les positifs 
que j’ai soumis à la Commission en ce sens. — Je ne prétends pas d’ailleurs 
que la focale de 5 cm. soit suffisante. J’aurais fait mes expériences avec 
un objectif de 9 cm. (qui existe) si j’avais pu me le procurer. 
M. Duhazé, répondant d’autre part à M. Gutkowski, estime que le 
maximum d’agrandissement compatible avec la netteté minimum est de 
i’ordre de 8 ou 10 fois (linéairement). A partir de ce coefficient, le grain, si 
lin soit-il actuellement, commence à apparaître, surtout si l’on n’a pas 
pris lors du développement toutes les précautions voulues (température, 
choix des bains). Il a eu d’excellents résultats avec le Persenso de Perütz. 
M. Balleyguier présente quelques observations sur : 
LES CONDITIONS GENERALES DE LA PRISE DES VUES AERIENNES 
« Ma communcation a pour but de souligner une nécessité qui n’appa 
raît pas à première vue aux personnes qui ont peu utilisé ou peu pratiqué 
la photogrammétrie aérienne, niais qui semblera indiscutable à la majorité 
de cette assemblée (certaines communications déjà entendues dans cette 
Commission et à la Commission 3 me confirment dans cet espoir) : c’est 
que la détermination des conditions de prise de vues, dans la rédaction des 
marchés d’entreprises doit être fonction du résultat à atteindre : type de 
plan classé d'après son utilisation — échelle finale — ordre de grandeur de 
la précision planimétrique et de la précision altimétrique à atteindre — 
détails de terrain à représenter.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.