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Commission 2 
Les progrès réalisés sur les errements anciens peuvent se résumer 
comme suit : 
— Classification méthodique des vues à identifier; 
— Immobilisation de la vue pendant l’identification ; 
— Rotation de la planche porte-carte; 
— Choix rationnel des positions relatives du cliché et du porte-carte; 
— Eclairage intense par transparence; 
— Emploi d’un gabarit calculateur spécial; 
— Inscription normale des renseignements propres à chaque cliché; 
— Gravure rapide sur les émulsions à l’aide d’une série de normo- 
graphes; 
— Centrage automatique des clichés; 
— Simplification des croquis de report; 
— Organisation méthodique du personnel en équipe et répartition du 
travail ; 
— Entraînement rationnel de ce personnel et suppression pour lui de 
tout geste inutile et de toute fatigue soit intellectuelle, soit physique; 
— Mécanisation du travail graphique; 
— Simplification des calculs. 
Des essais de cette méthode ont été exécutés avec du personnel 
entraîné : ils ont confirmé amplement les espoirs fondés, gain de temps 
très appréciable, et présentation impeccable du travail». 
REGLE A CALCUL G. PETITOT 
POUR LA PHOTOGRAPHIE AERIENNE (1) 
Avant-propos. 
« L’invention d’un instrument mécanique de calcul remonte aux temps 
les plus reculés. 
Néanmoins, le mérite d’une adaptation vraiment pratique de ce genre 
d’instrument revient en premier lieu à Edmond Gunther, professeur 
d’astronomie à Londres, qui, en 1620, inventa la première règle à calcul, 
puis à W ingsgate qui, en 1627, établit le modèle qu’emploient de nos jours, 
sous une forme cependant améliorée en 1851 par le lieutenant d’artillerie 
français Manheim, les ingénieurs, architectes, géomètres, banquiers, etc... 
(') Exposé par l’inventeur, M. le capitaine Petitot à la séance de la Section Lalssedat, du 
28 mai 1934