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En analysant l'emploi du temps d'étude par sujets, on peut
donc se contenter d'indiquer les pourcentages. En cette con
jecture
25 % reviennent environ a l'enseignement des bases des
mathématiques et des sciences naturelles /physique,
chimie etc .J
55 % a celui des spécialités de géodésie /surveyingy propre
ment dites,
20 % sont partagés entre les connaissances techniques
limitrophes; les connaissances d'économie, de droit,
ménagement; de langues étrangères.
Nous, c'est la partie milieu de 55 %, l'emploi de 1800
a 2000 heures, qui nous intéresse. Un tiers en est occupé par
les connaissances de géodésie générale /géodésie inférieure,
topographie^/, plus qu'une troisème partie est partagée entre
les trois matières spéciales de géodésie, qui réprésentent
trois directions caractéristiques de la gédodésie, c'est-à-
dire la géodésie supérieure /avec la gédoésie satellitaire,/,
la géodésie d'ingénieure et la photogrammétrie. Les derniers
50 % reviennent enfin à des connaissances supplémentaires en
géodésie, comme le calcul de compensation, la théorie de pro
jection, la cartographie, la géophysique etc.
En suivant ce calcul, on voit qu'à l'enseignement de la
photogrammétrie il ne revient en moyenne que 170 à 220 heures
de cours et de travaux pratiques, à peine 6 de la durée
totale de la formation.
En considérant qu'aujourd'hui la photogrammétrie est
dominante dans les travaux de mesurage et de cartographie
- qu'il s'agisse de la production des cartes de petite ou de
grande échelle - et qu'elle constitue un instrument de tra
vail indispensables d'un grand nombre d'activités techniques
et de différentes recherches scientifiques, il est évident
que celui qui veut rédiger le plan d'enseignement se trouve
en face de grands difficultés lorsqu'il doit formuler le prog
ramme de l'enseignement en photogrammétrie. Et par-dessus,
le marché on n'a pas encore tenu compte des besoins de l'en
seignement en télédétection-photointerprétation.