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SYMPOSIUM PHOTO INTERPRETATION, DELFT 1962
inventaire sur de grandes surfaces, le caractère des mosaïque hétérogène de
la forêt oblige à compléter cette utilisation par des reconnaissances aériennes
à vue et par de longs travaux au sol.
Discussion
M. de Milde (Belgique) demande si les frais d’interpretation des photos aériennes sont com
pris dans la rubrique “reconnaissance aérienne”. Réponse: Non, il s’agit uniquement du survol
aérien.
M. Paijmans (Pays-Bas) : Pouvez-vous donner les frais totaux des trois méthodes d’inventaires?
Réponse: Les frais absolus ne sont pas indiqués, uniquement les frais relatifs.
D. A. Boon (Pays-Bas) : 1. Quelle est la superficie des échantillons? Réponse: 1 à 2 ha.
2. Quels étaient les critères suivis pour la détermination du pourcentage d’échantillonage?
Réponse: Nous préférons 1% pour les grandes surfaces, car les résultats sont assez précis pour
déterminer le volume sur pied. Pour de petit blocs, 5% sont nécessaires.
M. Smit (Pays-Bas) fait mention d’une méthode, appliquée dans la région de l’Amazone
(Brésil). Cette méthode est fondée sur des corrélations entre le volume sur pied total, le volume
des arbres de l’étage supérieur et les diamètres des couronnes (mesurées sur les photos aérien
nes). Réponse: Nous n’avons pas encore appliqué cette méthode, mais elle doit être appliquée
dans tous les cas et pour chaque type de forêt.
D. A. Boon et M. de Milde posent encore des questions concernant la détermination des
essences. Par exemple, est-il possible d’identifier l’okoumé? L’auteur répond que, quoique
l’okoumé se trouve dans l’étage B, ces arbres peuvent être identifiés à l’aide d’une réconnais
sance par avion. Pour le travail effectué à une échelle de 1 : 10.000 il est très intéressant de
faire cette reconnaissance, qui ne représente que 1 à 2% des frais.