Full text: Transactions of the Symposium on Photo Interpretation

WORKING GROUP 5 
WILMET 
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1. Dans le domaine de la géographie agraire, la photo aérienne a permis : 
a. l’étude de la répartition des champs, car il est souvent difficile de repérer 
tous les défrichements actuels d’un village, surtout lorsque la dispersion 
des parcelles est élevée comme c’est souvent le cas au Haut-Katanga, par 
exemple (fig. 1). 
b. un dessin précis des limites des parcelles défrichées, opération pratique 
ment impossible à réaliser au sol pour des régions étendues, par suite de 
l’itinérance des parcellaires eux-mêmes. Cependant, l’échelle utilisée 
(1/40.000) ne permet pas, à l’intérieur des défrichements, le délimitation 
des espaces réellement cultivés, par suite de l’intrication des recrus aux 
cultures de maïs ou de sorgho. (Cette opération peut être réalisée pour le 
jeune manioc). 
c. la répartition des anciennes jachères: le repérage des jachères récentes 
est relativement aisé, si l’on dispose de photos prises au début de saison 
sèche (ce qui fut souvent le cas, au Katanga notamment) ; mais, pour ce 
qui concerne les jachères anciennes, l’utilisation de critères phytosociolo- 
giques est nécessaire, si l’on ne peut recourir à l’enquête sur le terrain. 
Nous avons comparé les deux méthodes (terrain et photo) ; elles se com 
plètent parfaitement. 
2. Dans le domaine de la géographie agricole: 
a. espèces cultivées: la photo nous a permis de distinguer les cultures 
pérennes de manioc des cultures annuelles de sorgho-maïs, ainsi que des 
cultures maraîchères, tant par des critères de forme, que de teinte et d’effet 
stéréoscopique. 
b. techniques culturales: 
- la photo a permis de distinguer les feux de chasse, des brûlis prépara 
toires aux cultures (pour les photos prises à la mi-saison sèche). 
- Les travaux d’édification des buttes pour les cultures de saison sèche 
(localisation dans les vallées) ou de manioc sont visibles sur la couverture 
aérienne du Katanga. 
En géographie industrielle, (fig. 2 et 3) nous nous sommes servis de la 
photo aérienne dans une étude sur l’occupation des terrains industriels à 
Elisabeth ville : 
1. Nous avons mesuré sur celles-ci les surfaces occupées par rapport aux sur 
faces loties. 
2. Etabli une cartographie, d’après photo, de l’intrication de l’habitat 
résidentiel dans les bâtiments industriels, ainsi que de l’envahissement des 
superficies inoccupées des parcelles par les cultures indigènes. 
3. Carthographié l’évolution de l’occupation industrielle, en comparant l’état 
de fait sur le terrain en 1958 aux photos datant de 1955. 
4. Dessiné d’après photo les principaux raccordements routiers et ferroviaires 
des parcelles industrielles.
	        
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