Full text: International cooperation and technology transfer

technique pour ie développement de méthodes et d'outils 
pour la surveillance de la végétation. De plus, en 1996 la 
FAO a demandé au GDTA une assistance technique et 
de ia formation pour assister le RCSSMRS à Nairobi. 
Un nouveau projet d’une durée de 3 ans (1999-2001) 
avec le Kenya Wildlife Service (KWS) vise à contribuer à 
la gestion de la faune sauvage dans les parc nationaux et 
les réserves du Kenya par un meilleur suivi de la 
végétation à l’aide de l’imagerie satellite 
(SPOTA/egetation, NOAA/AVHRR). 
Parmi les objectifs : le transfert de ia méthodologie et des 
outils développés avec succès au DRSRS dans un 
précédent projet, l’intégration de nouveaux produits 
dérivés de la télédétection dans la base de données 
géographique du KWS et le développement des 
ressources humaines pour poursuivre le projet. 
• Afrique : projets de coopération en Afrique du 
Sud 
Coopération avec la Rand University of 
Johannesburg (RAU), le GDTA, le Ministère des 
Affaires Etrangères et le support du CNES. 
Un enseignement diplômant de télédétection appliquée et 
de traitement d’image a été conjointement développé. Les 
activités comprennent : le développement d’une série de 
cours intitulés « Utilisation de l’imagerie satellitale pour 
mieux exploiter votre SIG » pour des professionnels 
d’Afrique du Sud, cours sur les applications de l’imagerie 
radar, cours pour l’Institut Africain pour les Applications 
Spatiales (SAISA) et sélection de 3 étudiants pour 
approfondir la télédétection et les SIG et participer à la 
prochaine session du stage CETEL à Toulouse. 
• Afrique : le projet RECTAS (Nigéria) 
Créé en 1972, sous la direction des Nations Unies, 
Commission Economique pour l’Afrique (UNECA), le 
Centre Régional de Formation aux Etudes Aérospatiales 
(RECTAS), composé de 8 membres, propose des stages 
de formation, des séminaires et réalise des recherches en 
études aérospatiales pour de nombreux pays africains 
(Bénin, Burkina, Cameroun, Ghana, Mali, Niger, Nigéria, 
Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, 
Uganda, Zaire et Zambie). Le RECTAS se trouve à lle-lfe 
(Nigéria). 
En 1988, la France a décidé d’aider ce centre dans le 
cadre du programme SPOT : le GDTA a été choisi par le 
Ministère des Affaires Etrangères pour mettre en place 
une unité de télédétection au RECTAS en envoyant des 
experts sur place afin d’aider le RECTAS à améliorer son 
organisation, sa gestion, ainsi que l’ensemble des 
systèmes de formation. 
Le GDTA a formé à Toulouse de nombreuses personnes 
du RECTAS dans des domaines tels que l’inventaire et la 
gestion des ressources naturelles. L’objectif final étant de 
permettre au RECTAS d’être autonome sur toutes les 
activités de télédétection et d’être capable d’organiser des 
projets d’expertise dans cette région. Le GDTA a 
également assisté les intervenants du RECTAS dans 
leurs propres stages de formation sur place à lle-lfe 
(Nigéria) en mettant à disposition des experts de 1990 à 
1995. 
Un projet multilatéral complémentaire sous la 
responsabilité de l’ITC est financé principalement par 
l’Union Européenne et supporté par la France et les Pays 
Bas. Ce projet comprend le développement et la révision 
de cours sur la photogrammétrie, la photo-interprétation 
ainsi que la fourniture d’équipements pour la 
photogrammétrie et un laboratoire photo. 
Toutes les activités de projets devraient être terminées 
d’ici fin 1999. 
2. EVOLUTION DE LA FORMATION 
Reposant sur notre expérience dans le domaine de la 
formation et sur l’opinion de nos anciens stagiaires , 
l’évolution qui prend en compte la demande client plutôt 
que la fuite en avant technique, s’applique également 
pour les activités de formation. 
□ De nouveaux concepts doivent être conçus et mis 
en place 
Pour les formations de base sur l’observation de la Terre, 
il faut tenir compte du fait que : 
de nombreux pays ont introduit la télédétection dans 
les programmes d’éducation des classes du 
secondaire avec l’utilisation de logiciels de traitement 
d’image relativement conviviaux 
• les universités (en France et à l’Etranger) proposent 
des cours de télédétection et de SIG avec de bons 
spécialistes formés grâce aux organismes de 
formation tels que le GDTA 
• de nombreux pays ont créé ou prévoient de créer des 
centres régionaux ou nationaux de télédétection et 
SIG 
• un accès à une documentation et aux cours « on 
line » a été facilitée 
□ La demande de stages catalogue est en baisse par 
rapport aux stages sur mesure. 
Les statistiques sur les anciens stagiaires du GDTA 
indiquent un facteur de croissance de 6 pour les stages à 
la demande entre 1988 et 1998, alors que le facteur de 
croissance est de 2 pour les stages au catalogue. 
Il est clair que les clients nous « poussent » à créer des 
stages « sur mesure » de façon à satisfaire des besoins 
particuliers. 
Nous devons donc adapter les programmes de formation, 
en tenant compte des objectifs professionnels des 
différents clients tels que : les décideurs, les chefs de 
projet, les scientifiques, les techniciens et les formateurs. 
□ Les stages doivent viser les activités où la 
télédétection et les SIG ne sont considérés que 
comme des outils. 
Le stage devient alors une sorte d’atelier pour former les 
professionnels dans leur propre domaine d’application en 
insistant sur la maîtrise des outils et des méthodes. 
Chaque groupe a la possibilité de développer ses 
compétences à partir d’exemples locaux ou thématiques 
(de plus en plus de professionnels arrivent avec leurs 
propres données lorsque le stage n’est pas organisé sur 
site) 
□ Introduction systématique de la formation dans les 
projets opérationnels 
Les projets thématiques de grande envergure (qu'ils 
soient nationaux ou régionaux) dans les domaines des
	        
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