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Représenter les données sur les plans, des cartes, des
certificats et documents légaux, des banques de données
topographiques/photogrammetriques.
Les trois derniers objectifs sont ceux qui traduisent
l’effectivité de l’évolution de l’enseignement de la
topographie dans les lycées techniques camerounais vers la
géomatique. Nous restons conscients que ce n’est pas encore
la géomatique. En plus, cet enseignement n’est pas parfait.
Nous n’allons pas oublier que demain, c’est le troisième
millénaire et que hier c’était d’abord avant et après
septembre 1992.
Par rapport aux pays du nord (CANADA, AUSTRALIE,
ANGLETERRE, SUISSE)* où les départements et
programme de géomatique existent, il faut le reconnaitre,
nous ne sommes pas encore sortis de notre position, et par
rapport maintenant à l’an 2000, nous n’avons pas encore
atteint la géomatique. Cependant il faut le reconnaitre, un pas
est vraiment fait Etant donné que ce pas vers l’enseignement
de la géomatique à travres la “nouvelle topographie”, il serait
intéressant de voir comment cela est faisable.
IV- PROSPECTIVE DE L’ENSEIGNEMENT DE LA
GEOMATIQUE AU CAMEROUN
IV-1 Concept de la Prospective et Disciplines de la
Géomatique.
Le contexte de notre perspective est de voir comment on peut
enseigner la géomatique au Cameroun
Sans toutefois entrer dans le débat sur le nom de la
géomatique** par rapport au nom à donner à tous ceux qui
font dans les S.I.G, la télédétection, la photogrammetrie, nous
voulons continuer de considérer la géomatique comme un
regroupement tie sciences connexes.
Ainsi peuvent être considérés de manière exhaustive comme
disciplines de la géomatique, la photogrammetrie, la
télédétection, la cartographie, les systèmes d’information à
réference spatiale (S.I.G), les sciences environnementales, la
géodésie, les mathématiques, T informatique, l’écologie, la
biologie, la métrologie, la sociologie, l’urbanisme,
l’économie, l’hydrographie, la mécanique, le droit, la
pétrographie, la prospection minière, l’agriculture, les
physiques et dans une moindre mesure la chimie***.
Sinon que les principales demeurent la photogrammetrie, la
télédétection et les S.I.G. Les autres venant s’aggriper à
celles-ci. Il faut comprendre ici que les autres disciplines
(sciences), regroupées dans un système à réference spatiale
commune contribuent à la création d’une représentation
détaillée et compréhensible du monde physique et de notre
environnement.
Nous voulons donc penser que la géomatique qui doit être
enseignée au Cameroun sera fondamentalement constituée de
la télédétection de la photogrammetrie et surtout des
systèmes d’informations géographiques (référence
spatiale)****. Conçues acceptée comme telle, quel
équipement faudra t-il disposer et dans quelles structures?
IV-2 Equipements de Géomatique et Structures d'appui à
la Formation.
Le savoir-faire fait penser à la pratique (manipulation) et il
prime sur le savoir. Il est très difficile de bien parler d’une
chose qu’on ne connaît pas, qu’on n’a pas encore vu ou
touché.’
* La liste de tous les pays membres de la société
Internationale de Photogrammetrie et de Télédétection a été
Dans la perspective de l’enseignement de la géomatique
particulièrement du secondaire technique camerounais, il
faudrait disposer d’un minimum d’équipement modeme.Ce
ne sont pas seulement les théodolites, les niveaux les micro-
ordinateurs XT, les logiciels tels TOPUS, GEOTOP,
AUTOCAD BIO, ATD2, WPJ-1 et autres qui permettront aux
jeunes camerounais de faire dans la géomatique. Cet
équipement ne peut nullement faire le poids , pour dire ce
sont là, les appareils qui constituent le gros lot dans ce que
l’on trouve au lycée technique de Bamenda ou de Yaoundé.
Et ce dans les départements qu’on continue toujours
d’appeler TOPOGRAPHIE. Ce qui n’est pas faut malgrès le
petit pas important. Nous restons avec cela trop proche de la
topographie conventionnelle. Ce qui est souhaitable serait de
disposer d’un équipement constitué des éléments***** ci-
dessous pour un enseignement général et total à tous les
niveaux:
a) Une station AVHRR (automatisme)
b) Micro-ordinateurs avec modem et CD-ROM
c) Un accès à Internet
d) Un télécopieur
e) Des postes d’analyse des données
f) Des postes de traitement d’image
g) Des terminaux de S.I.G
h) Des imprimantes couleurs laser
i) Les tables traçantes
j) Les scanners
k) Les numérisateurs de carte
l) Les lecteurs de cassettes
m) Un système graphique d’analyse et de visualisation
n) Des radiomètres
o) Un appareil photo reflex
p) Une station de réception G.P.S avec relevé de notés'de
la video-camera
q) Les cartes topographiques
r) Les photographies aeriennes
s) Une documentation spécialisée en géomatique (livres,
magazines, revues)
t) Des stéréoscopes à miiroir avec la barre de parallaxe
Nous avons mentionné que c’est ce qui est souhaitable. Etant
donné que nous ¡parlons de l’enseignement technique au
niveau secondaire et que la manipulation de certains de ces
appareils requiert des pré-requis, il n’est pas indiqué de tout
disposer à ce niveau de formation. Nous pansons que
l’initiative à la géomatique doit nécessiter les points: a) Pour
les formateurs; b; c; d; e; f; g; h; i; j; k; 1; m; o; q; r, s et t
consulté, dans le but de définir tous les maillons du réseau
de formation S.LP.T Afrique
** Le Pr. Dr. Inf Hans-Peter Bâhr de l’institut de
photogrammetrie et de télédétection de Karlsruhe, en
allemagne, dans le texte intitulé: What is the future of our
profession? Ne considère pas la géomatique comme le nom
qu’il faut donner à notre profession, comme le souhaite les
Québécois du Canada ou “Iconic Informatics” comme le
propose Wuhan de Chine.
*** Le nouveau curriculum de l’E.T.H de Zurich intègre
pratiquement toutes les sciences connexes à la géomatique
dans le programme de formation des ingénieurs géomaticiens.
**** Le curriculum des centres de formation régionaux des
Nations-Unies en sciences spatiales et technologie insiste sur
la télédétection et les S.I.G.
***** WinASEAN est le logiciel de télédétection proposé
par Kohei, Cho pour la formation en télédétection.