Full text: Proceedings of the Symposium on Global and Environmental Monitoring (Pt. 1)

inevitable ambiguities that accompany the use of 
spectral data. Many organizations in Quebec have 
recognized the effectiveness of this approach and 
have applied it for their purposes. 
Image enhancement methodologies have evolued over 
time in accordance with research progress and 
project objectives. We took particularly 
advantage of the principal component 
transformation (PCT). A methodology was 
developped to produce various enhancements drawn 
from specified samplings of the image, 
selectively stretching or segmenting the image 
components and viewing the results through the 
Taylor look-op table (brightness, red-green, 
blue-yellcw). To avoid the hard-to-systematize 
sampling, research led to replacing PCT with 
simple linear combinations of spectral bands. To 
obtain more constant results, the spectral bands 
are first calibrated on a statistical and/or 
thematic basis. 
So far the final enhancements have been mainly 
interpreted by projecting transparencies of the 
enhancements into a base map. To meet the 
present needs for a final product in digital form 
(GIS), the interpretation is now commonly done on 
a digital work station where the polygons traced 
on a monitor are directly saved in a data bank. 
The "enhancement-interpretation" methodology has 
been used operationally in Quebec for the past 
fifteen years. Some of the main users were : 
L.F.C., the "Centre québécois de coordination de 
la télédétection" (C.Q.C.T.), the Québec Forest 
Inventory Section and Insects and Diseases 
Section, Hydro-Québec and others including the 
private sector. The applications were : 
vegetation cover mappings of large northern 
territories in the frame work of environmental 
studies, general forest inventory maps 
(1:125 000), evaluation over large areas of 
forest regeneration and dammages caused by 
spruce budworm. There have also been applications 
in bug inventory. 
This methodology of interprating digital 
enhancements allowed to take advantage of 
satellite imagery in Quebec. Offering an 
incomparable overall view of large territories, 
it is an excellent synthesis tool for management. 
MOTS CLÉS : imagerie satellitaire, 
méthodologies d'accentuation, 
interprétation et cartographie, 
applications au Québec. 
INTRODUCTION 
Depuis plus de quinze ans maintenant, la 
télédétection par satellites est l'objet d'études 
très variées visant à développer des 
méthodologies de traitements numériques pour 
l'application de l'image satellitaire à 
1 ' inventaire et à la surveillance de nos 
ressources naturelles. Les efforts de recherche 
ont surtout été axés sur le développement de 
méthodes de classification automatisée visant à 
obtenir des résultats rapides et objectifs 
directement intégrables aux données de systèmes 
d'information à référence spatiale (SIRS). 
Mais, à cause de la fréquente hétérogénéité des 
couverts au sol, particulièrement des couverts 
forestiers, il est souvent difficile de 
classifier adéquatement un territoire sur la 
seule analyse de ses caractéristiques spectrales 
Les changements phénologiques, la topographie 
pente, exposition) et la variation éventuelle de 
la couche atmosphérique sur une image ou entre 
deux images juxtaposées sont autant de facteurs 
qui augmentent les risques de confusions dans les 
résultats de classifications automatisées. 
A la fin des années 70, ceci a poussé le Centre 
de foresterie des Laurentides (C.F.L.) à orienter 
ses recherches en télédétection satellitaire vers 
l'accentuation numérique de l'image pour fins 
d'interprétation visuelle. Ainsi l'interprète, 
intégrant le domaine spectral et spatial d'une 
scène, met son expérience et ses connaissances à 
profit pour aider à lever les confusions 
spectrales inévitables. Plusieurs organismes au 
Québec ont reconnu l'efficacité de cette approche 
et l'ont utilisée ou adaptée à leurs besoins. 
Une interprétation assistée par ordinateur (Audet 
et al., 1985) permet un retour au support 
numérique des résultats destinés à alimenter une 
banque de données. 
Après un sommaire des principales techniques 
d'accentuation numérique développées par 
ticulièrement au Québec, nous discuterons des 
principaux projets qu'elles ont contribué à 
réaliser. 
L'IMAGERIE SATELLITAIRE 
La méthodologie "accentuation-interprétation" a 
d'abord été élaborée pour l'imagerie Landsat-MSS 
: 80 m de résolution et couvrant une partie du 
spectre visible (vert (V), rouge (R) ) et deux 
bandes du proche-infrarouge (PLR). Malgré cette 
faible résolution spatiale et spectrale (les 
bandes du visible étant fortement corrélées ainsi 
que celles du PLR) les images MSS ont bien servi 
les objectifs de certains projets d'envergure. 
En plus d'être d'une résolution accrue (30 m), 
1 ' imagerie Landsat IM couvre une plus large 
portion du spectre électro-magnétique. En plus 
des bandes spectrales captées par MSS, le capteur 
IM enregistre des réflectances dans le bleu (B) 
et dans deux bandes du moyen infrarouge (MTR). 
La méthodologie d'accentuation a été modifiée en 
fonction de ce nouveau jeu de bandes spectrales 
qui offre plus de possibilités. Il est 
généralement admis que l'addition de toutes les 
bandes spectrales n'apporte guère plus de 
discrimination entre les objets au sol qu'un 
choix judicieux de 2, 3 ou 4 bandes choisies en 
fonction des buts d'un projet. Il est également 
reconnu qu'une bande de chacune des trois zones 
du spectre, soit le visible, le proche- 
infrarouge et l'infrarouge moyen, soit une 
heureuse combinaison pour une discrimination 
générale en milieu végétal. L'étude de matrices 
de corrélation et de vecteurs propres (Tableau 1) 
issus de transformations en composantes 
principales (TCP) a suggéré le choix des bandes 3 
(R), 4 (PIR) et 5 (MIR) tel que suggéré par 
d'autres auteurs (Benson et De Gloria, 1985; 
Horler et Ahem, 1986) . De toutes façons, les 
bandes du visible (1, 2, 3) sont très corrélées 
entre elles, ainsi que les bandes du MLR (5, 7). 
La bande PLR (4) est particulièrement individua 
lisée et la plus informative (Shen et al., 
1985). La bande 1 (B) a été évitée parce que 
particulièrement affectée par la variation de la 
couche atmosphérique causant fréquemment des 
problèmes additionnels au cours de la réalisation 
de projets couvrant de vastes territoires. 
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