LES MACHINES A MULTIPLIER PAR ADDITIONS RÉPÉTÉES. 49
dans les lucarnes, en commençant par la droite, les chiffres
3, 4 et 2; on aura donc ainsi fait passer dans la machine le
nombre 243. Donnons maintenant un second tour de mani
velle. Le premier disque à droite tournera encore de ^ de
tour et le chiffre 6 apparaîtra à la place du 3; le deuxième
tournera de ^ de tour et montrera le chiffre 8; le troisième
tournera de de tour et montrera le chiffre 4. Donc, après
2 tours de manivelle, on lira, dans les lucarnes, le nombre
486, double de 243; après 3 tours, on lirait le triple; après
4 tours, le quadruple, et ainsi de suite.
Il faut toutefois, pour cela, que les retenues s’inscrivent,
c’est-à-dire que, lorsque l’intervalle de 9 à o d’un des disques
gradués passe sous la lucarne correspondante, le disque
placé immédiatement à la gauche de celui-ci avance de ^
de tour. Ce résultat est obtenu dans rarithmomètre Thomas
au moyen d’un mécanisme des plus ingénieux dont la
description sortirait du cadre de cet Ouvrage. Disons tou
tefois qu’afin d’éviter toute dépense d’effort anormale l’ins
cription successive des retenues (le feu de file du D r Roth)
est ici obtenue grâce à la disposition suivante : les 9 dents
d’inégale longueur de chaque tambour ne sont pas dispo
sées sur la périphérie entière de ce tambour; elles en
occupent à peu près la moitié (fig. 18). De cette façon, on
peut, par une différence de calage des tambours successifs,
faire en sorte que chacun d’eux ne commence son effet
qu’avec un petit retard sur le voisin, et l’on conçoit que l’on
puisse profiter de cette circonstance pour ne faire agir sur
chaque arbre l’appareil de retenue voisin que lorsque cet
arbre ne reçoit aucun mouvement du tambour qui lui est
propre.
Pour le passage d’un ordre décimal du multiplicateur
au suivant, la platine III, dans laquelle sont percées les
lucarnes D et qui porte les disques gradués, peut être
D’O. A