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RAPPORT ANHAR MONIQUE
On a donc, par définition,
(O. A 1 A 2 A 3 A 4 ) = (O.ABCD),
= (O. PjP,P 3 P 4 )
== (ABCD).
On conclut de là qu’un faisceau de quatre droites (comme
un ensemble de quatre
0
points en ligne droite),
admet vingt-quatre rap
ports anharmoniques, dont
six seulement sont diffé
rents. cinq d’entre eux étant
fonctions du sixième.
Ainsi, des égalités éta
blies au n ü 8
(ABCD) = (CDAB),
(ABCD) = (BADG),
(ABCD) = (DCBA),
on déduit les égalités suivantes :
(O. A X A 2 A 3 A 4 ) = (O. A 3 A 4 A,A 2 ),
(0.a 1 a 2 a 3 a 4 ) = (0.a 2 a 1 a 4 a 3 ),
(O. A 1 .A 2 A 3 A 4 )-= (O. A, f A 3 A 2 A 1 ).
On verrait de môme que l’on a (9, 10)
(O. A.,A. A.,A,) — 1
(0. A,A 2 A 3 A /f )
(O. A 1 A 3 A 2 A 4 ) = 1 - (O. A t A 2 A 3 A 4 ), . .
37. Étant données cinq droites A 1} A 2 . A 3 , A 4 , A 4 passant par un
même point O, si l'on a
(1) (O. A t A 2 A 3 A 4 ) = (O. A 1 A 2 A 3 A 4 ),
les droites A 4 , A[ coïncident.
Soient A, B, C, I), D' les points de rencontre des droites
données avec une sécante quelconque; de la relation (1) nous
tirons
(ABCD) = (ABCD'),
et ceci montre (19) que les points D, D' sont confondus, ou que
A 4 et a' coïncident.