Full text: Mémoires de Géométrie descriptive, théorique et appliquée (Text)

Pour construire le plan T et son point de contact x, nous concevrons un cylindre ri 
qui, ayant ses génératrices droites rectangulaires par rapport à l’axe A (et dès lors 
horizontales et de plus parallèles à un plan M perpendiculaire à R), sera tangent à 
la colonne suivant une spirale conique X (voyez ci-dessus l’article II), et cette spi 
rale X étant déterminée par ses deux projections \ h et X", il faudra lui construire 
une tangente 0 parallèle à un plan M perpendiculaire à la droite R. 
Pour cela, on prendra un nouveau plan vertical de projection Y' perpendiculaire 
au cylindre tangent et dès lors perpendiculaire au plan M; on construira la pro 
jection X e ' de la spirale X; on construira la trace V' M du plan M. 
Cela fait : 
On mènera (avec la règle) une droite 0°' tangente à la courbe X”' et parallèment à 
la droite Y'“, on aura un point 
En passant au plan vertical V, on déterminera#” qui sera le point brillant demandé. 
IV. — Déterminons la courbe méridienne. 
D’après ce qui a été dit (art. IY, § XX quai.), nous voyons de suite que dans le 
cas particulier qui nous occupe, la section faite dans la colonne torse par un plan M 
(passant par l’axe A) ne sera autre que la projection orthogonale sur ce plan M, de 
la courbe \ spirale dont la projection horizontale aurait pour équation : p-f-r=aw, 
l’équation de la projection horizontale de la spirale conique 3 parcourue par le 
centre o du cercle C ayant un rayon constant r, étant : p ==crw. 
La spirale 3 serait tracée sur un cône de révolution ayant pour axe la droite A 
et ayant pour base le cercle dont A h serait le centre et dont r serait le rayon. 
La spirale \ serait tracée sur un cône de révolution ayant aussi pour axe la 
droite A, et ayant pour base le cercle dont A h serait aussi le centre et dont le rayon 
serait égal à : 2r. 
La courbe \ sera donc une spirale d’Archimède, et les projections de la courbe £, 
sur les divers plans M, M'.... passant par l’axe A, donneront des courbes £°, r'---- 
qui ne seront point identiques entre elles, et qui dès lors ne seront point superposables, 
comme cela avait lieu lorsque le centre du cercle mobile C parcourait une hélice 
cylindrique. 
Dès lors la surface de la colonne torse que nous examinons pourra être consi 
dérée comme engendrée par une courbe méridienne £”qui, tout en tournant uni 
formément autour de l’axe A, prend un mouvement uniforme de translation le long 
de cet axe, mais en changeant de forme à chaque instant de son mouvement, et 
passant successivement par les formes diverses qu’affecte la projection d’une spi 
rale conique d’Archimède sur les divers plans méridiens M, M'....
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.