ADDITIONS ET CORRECTIONS.
Page 10, ligne 5 i , Apollon, lisez Appolloniu3
l 3 , 1 4 i ovfoiVOUj lisez ouçûivou
i 5 , à l’article d’Anaxagore, ajoutez , d’après Diogène Laërce, qu’il prétendait
que la Lune a des habitans, des montagnes et des vallées ; que, dans l’origine, tous les
astres tournaient autour du zénit, qui était en même tems le pôle du monde ; mais que,
par la suite, Taxe s’était incliné. Il ignorait donc la rondeur de la Terre.
Suivant Diogène de Laërce, Leucippe pensait que le Soleil se mouvait dans un grand
cercle qui enveloppait l’orbite de la Lune; que la Terre était portée, «^£?<rr«w, et tournait
autour du milieu : ntfi rà fcta-ov ê'tvovp.ivtiv. On voit donc qu’il plaçait la Terre au centre
du monde où elle était suspendue; qu’il la faisait tourner autour de son centre ; que la
laine et le Soleil faisaient leurs révolutions autour de ce même milieu. Il donnait à la
Terre la forme d’un tambour : < r^judre ru^Trcmou^ii huai. Leucippe était disciple de
Zénon, et vivait vers l’an — 4 2 $*
Page 17, à l’article d’Aristote, ajoutez: Que Diogène Laërce, en parlant des liaisons
du philosophe avec Callisthène, ne dit pas un seul mot des éclipses envoyées de Babylone.
Page 20, Prop. "VIII. Confondus deux fois , lisez, une fois. Et, cinq lignes plus bas :
à chaque demi-révolution, l’horizon se renversant , etc., lisez : à chaque révolution ,
t horizon revient à la même place.
En effet, soit P l’angle au pôle qui exprime le mouvement du point de contingence du
cercle mobile et du cercle arctique : cet angle est compté du méridien inférieur ; z l’azimut
du point d’intersection du cercle mobile avec l’horizon : cet azimut est compté du point
nord de l’horizon en allant vers l’est; A la distance polaire du point de l’horizon où se fait
l’intersection ; a l’angle d’inclinaison du cercle mobile avec l’horizon ; H la hauteur du
pôle. Vous aurez ( fig. 184, dernière planche du second volume )
tang Z = sin II tang | P,
cos-¿a = cos H sin £ P,
tang A = tangII sécante -¿P.
Soit i P = o, z = o, ~ a = 90°, A = H : c’est le point de départ ; le cercle mobile se
confond avec l’horizon.
Soit |P = go°, P= 180 0 , tangZ = co , Z —qo°, cos a = cos H, ’a = H, a — 2H,
A = 90°. Le cercle n’est donc pas confondu avec l’horizon ; il le coupe aux points est et
ouest ; il coupe le méridien en un point dont la hauteur est 2H.
Mais soit P = 36 o°, ^P —i8o°, Z = o, a=i8o°, A = TI, comme au moment du
départ.
Ces formules générales, qui expriment à tous les instans la position du cercle mobile,
prouvent bien que la coïncidence n’a lieu qu’une seule fois , et non pas deux fois à chaque
révolution, ainsi que je l’ai dit ou copié par inadvertance; car je n’ai plus entre les mains
le livre d’Autolycus pour vérifier le passage.
Page 22, titre, lisez *a) ¿'¿nav