CHAPITRE I. — HISTORIQUE DES INSTRUMENTS ET DES MÉTHODES. y;
règles de cuivre sur lesquelles il y a d’ordinaire quatre paires
de lignes gravées (au lieu des six du compas de Galilée), dont
l'une, qui se nomme des cordes elqui est destinée à la mesure
des angles, est celle qui sert sur le terrain.
» Les deux lignes AB, AC qui font cette paire sont divisées
chacune en 180 degrez de leurs demi-cercles, comme il paraît
par la fig. ABG.
» Aux extrémités de ces deux lignes sont des pinnules qui
servent à diriger les rayons visuels, et le compas est monté sur
un genouïl semblable à celui du demi-cercle (graphomèlre). »
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Les topographes ont abandonné depuis longtemps le compas
de proportion, meme réduit à cet état de simplicité, et les des
sinateurs seuls ont continué, dans certains pays, à s’en servir
utilement.
IX. — Apparition clés instruments de Topographie pou
vant donner à la Jois les angles horizontaux ou azimu-
taux et les angles de hauteur.
En remontant encore à l’antiquité et aux instruments
astronomiques, on reconnaît que la plupart d’entre eux, le
scaphé, la sphère armillaire, les cadrans solaires, fournissaient
deux indications simultanées. Les cercles de déclinaison et
les cercles horaires ou les lignes qui en sont les traces sur les
cadrans plans permettaient deux lectures qui déterminaient
complètement la direction de l’astre considéré. Certaines
sphères armillaires comportaient aussi l’emploi d’un cercle
vertical mobile et ayant le zénith pour pôle, qui servait à me
surer la hauteur de l’astre tandis que le cercle de l’horizon
donnait en même temps son azimut ( 1 ).
(’) Nous ne pouvons que signaler en passant une modification de la
sphère armillaire désignée sous le nom de Torquetum, de l’époque de la
renaissance de l’Astronomie en Allemagne, instrument dans lequel on em
ployait deux alidades, l’une horizontale et l’autre mobile dans le vertical de
l’objet considéré. {Voyez les Ouvragesde Régiomontanus, Apian, Galucci,etc.)