212 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
deux lignes de foi quelconques m-m de la mire, il suffira évi
demment de multiplier la longueur d[ 0 exprimée en millimètres
, m
et fractions de millimétré par le rapport —
10
Pour ramener les mesures au centre de leur instrument dans
lequel le foyer antérieur de la lunette en était éloigné de o m ,4o,
et pour le rapport qui vient d’être indiqué, il a suffi aux in
venteurs de déplacer le centre de la manivelle de o m ,ooo/j en
avant du centre de la lunette.
On voit, d’après les explications qui précèdent, quelles
étaient les propriétés de l’homolographe, dont la construction,
confiée aux frères Brunner, ne laissait rien à désirer. Nous
devons ajouter que des expériences nombreuses et répétées,
notamment dans les environs de Paris, par la brigade topo
graphique, avaient pleinement justifié les prévisions des in
venteurs.
Nous nous contenterons de citer quelques passages des
conclusions du Mémoire du commandant Wagner auquel nous
renvoyons le lecteur, en rappelant qu’il s’agit encore d’opéra
tions exécutées à l’échelle de ( 1 )•
« On a obtenu, dans le détail, une vitesse moyenne de
d’hectare par heure, soit 5 hectares par séance de six
heures.
» En terrain découvert présentant, outre les courbes de
niveau, quelques chemins et des lignes d’arbres, on a obtenu
jusqu’à 8 hectares par séance, pendant qu’avec les procédés
actuels on n’eût obtenu, dans le même terrain, que de 2
à 2 hectares ^ au plus. »
HoMOLOGRAPIIE A ANNEAU POSÉ SUR UNE PLANCHETTE RECTANGU
LAIRE. — Le but principal à atteindre à la brigade topogra
phique, pour laquelle avait été imaginé l’homolographe, était,
indépendamment des détails ordinaires, de tracer immédiate-
( 1 ) Des Méthodes de levers en usage à la brigade topographique et
de l’emploi d’un nouvel instrument destiné à substituer aux opérations
habituelles des procédés purement mécaniques, par M. Wagner, chef de
bataillon du Génie ( Extrait du Mémorial de l’Officier du Génie, n° 23).