■jt ! 4 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
Les inventeurs ont encore voulu se dispenser de ce travail
de copie, en faisant construire un instrument ( Jig. 76) en
tièrement semblable au premier pour toute sa partie supé
rieure, mais porté par un bâti à trois branches, terminées
chacune par un galet pouvant tourner dans la rainure circu
laire d’une couronne plate en cuivre posée elle-même sur la
planchette.
Celle-ci, qui reprend alors la forme carrée ou rectangulaire,
et, au besoin, des mouvements de translation pour amener un
de ses points verticalement au-dessus de celui du terrain qui
lui correspond, est munie de deux rouleaux sur lesquels s’en
roule la feuille minute.
Les expériences faites avec ce nouvel appareil, dans les
circonstances les plus variées, notamment pour le lever de
plusieurs hectares, avec l’indication des points de raccord des
différentes planchettes, du nombre de points relevés et du
temps employé, ont démontré :
i° Que la plus grande erreur commise dans la lecture de la
distance est de o ra ,2o, et cela seulement pour les grandes dis
tances de 12o 1,1 à i4o ni ;
2 0 Que généralement l’erreur est inférieure à o ra ,io;
3° Que l’erreur moyenne n’est que de o m ,o55 pour une dis
tance moyenne de 90 11 '.
Nous avons indiqué plus haut les résultats de la comparai
son de la vitesse atteinte précisément avec cet instrument à
celle des opérations faites par les anciens procédés et renvoyé
le lecteur au Mémoire détaillé du commandant Wagner qui
contient les détails numériques des nombreuses expériences
dont il s’agit.
Tachéographe de Schrader. -- L’habile géographe de la
maison Hachette, M. Schrader, a repris depuis quelque temps,
l’étude du même problème et il en a donné une solution un
peu différente qui mérite également d’être connue.
En jetant les yeux sur la figure qui représente son tachéo
graphe (fig' 77 ), on reconnaît tout d’abord l’organe essentiel
des instruments que nous avons rapprochés sous le même