270 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
cadastraux de toutes les communes de la Belgique. Les plans
des communes étaient dressés à l’échelle de (avec car
touches à -¡-ôVô ou à pour les villes). Cette publication fut
arrêtée à la mort de Popp, en 1878. Le travail est effectué
pour les six provinces de la Flandre Occidentale, de la Flandre
Orientale, du Brabant, d’Anvers, du Hainaut et de Liège (' ).
Ces renseignements que l’on pourrait encore multiplier
prouvent, comme nous l’avions fait pressentir, que la méthode
des alignements a de nombreux partisans ; ils laissent aperce
voir néanmoins que les méthodes et les instruments préférés
pour le cadastre ont changé assez souvent dans le courant de
ce siècle, mais ce qui est particulièrement à noter, c’est que,
malgré les avantages reconnus de la stadia associée à la bous
sole, au tachéomètre ou à la planchette de précision, on est
revenu, dans la plupart des pays où l’on a repris ou entrepris
récemment les travaux du cadastre, à celte méthode des ali
gnements.
En France, où la question si grave de la réfection complète
du cadastre est à l’étude depuis plusieurs années, des expé
riences nombreuses faites sur des terrains très variés doivent
servir à déterminer le choix à faire, selon les cas, entre la
ïachéométrie dont les instruments ont été non seulement per
fectionnés, mais simplifiés, et par conséquent entre la mé
thode des relèvements purement numériques et la méthode
mixte des alignements. On est même allé jusqu’à faire quel
ques essais de levers par la méthode photographique (qui
exigerait, dans ce cas plus que dans tout autre, un doigté
particulièrement délicat), ce qui prouve tout au moins, de la
part de la Commission supérieure et de celle de la Direction
générale des Contributions directes, un judicieux désir de ne
rien négliger pour s’éclairer sur tous les côtés de la question.
Nous ferons encore remarquer deux faits des plus impor
tants consignés dans quelques-uns des documents précédents,
(’) Nous devons ces renseignements sur le cadastre de la Belgique, à
l’obligeance de M. le commandant Gillis, par l’intermédiaire de son savant
chef de service, M. le général Hennequin.