12 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
plus, à présent que l’on cherche à représenter géométrique- P aï
ment le relief du terrain, le double avantage, indépendam- sui
ment de celui que nous venons de rappeler, de faciliter fi 01
singulièrement le tracé des courbes de niveau et de permettre el 1
en tout temps des vérifications qu’il serait impossible de faire P re
subir aux plans levés parles méthodes ordinaires. i ne
Nous n’insisterons pas, en ce moment, sur la question de (
savoir quelles sont les contrées qui, par leur nature, se prêtent ebt
plus ou moins bien à l’emploi de la méthode photographique. P ar
L’expérience seule peut décider jusqu’à quel degré, dans les a d
pays de plaines, en tenant compte, dans certains cas, de P^
l’existence d’édifices bien situés, les ondulations du terrain t
offrent encore des stations ou des points de vue tels qu’il puisse
être avantageux de recourir à la Photographie pour les étudier;
mais cette expérience est désormais superflue dans les pays
accidentés et à plus forte raison dans les montagnes, ou plutôt
elle a été faite sur la plus grande échelle et elle a démontré
qu’il n’y avait pas de comparaison à établir entre la méthode
photographique et toutes celles qui l’ont précédée.
Telles sont les considérations que je me proposais de faire
valoir au Congrès de Londres en faveur de celte méthode et
qu’il m’avait semblé utile d’appuyer de preuves présentées dans
une sorte de revue rétrospective des instruments et des pro
cédés successivement mis en usage ainsi que des manières dont
le dessin topographique a été envisagé depuis les époques les
plus anciennes jusqu’à ce jour.
Le temps dont je disposais m’avait à peine permis de rédiger,
trop à la hâte, le premier Chapitre de cette étude qui fut im
primé dans cet état (‘) et envoyé au Congrès. La deuxième
partie était à peine ébauchée et restée en manuscrit, et la troi
sième avait été remplacée par une série nombreuse de docu
ments également envoyée à Londres.
Après avoir revu le premier Chapitre et l’avoir beaucoup
amélioré sinon complètement achevé, — caron ne saurait, en
( 1 ) Annales du Conservatoire des Arts et Métiers, 2° série, t. VII.