CHAPITRE I. — HISTORIQUE DES INSTRUMENTS ET DES MÉTHODES. 2q5
Le côté de l’alidade le long duquel on trace les directions
des points visés, taillé en biseau, est lui-même divisé en milli
mètres et sert à rapporter les distances sur le plan ou à les y
évaluer, fournissant ainsi le second élément du calcul des
différences de niveau dont le premier est donné par la lecture
de la division delà branche de la pinnule objective.
De même que l’on multiplie, autant qu’on le peut faire sans
confusion, les points triangulés rapportés ou obtenus sur la
planchette pour faciliter le relèvement des stations qui com
plètent le canevas, on peut également multiplier ces points de
stations pour lever rapidement les détails. L’indépendance
avec laquelle on opère par la méthode des relèvements esi
d’ailleurs telle que ces détails peuvent être tracés sur la plan
chette, au fur et à mesure que l’on vient s’installer aux diffé
rentes stations, sans attendre l’achèvement du canevas, comme
on serait obligé de le faire si ce canevas était levé par la mé
thode des cheminements, les stations ne pouvant être alors
considérées comme définitivement déterminées qu’après la
en grande partie à notre corps des Ponts et Chaussées. C’est ainsi que pour
relever ou pour traceries routes en déterminant leurs pentes, Chézy avait
Fig. ioi.
imaginé le petit instrument connu sous le nom de niveau de pente et qui
a été le précurseur et l’inspirateur de l’alidade nivellatrice. Nous donnons
ici, simplement à titre de document, la figure du niveau de pente de Chézy
(fig• '° 1 )-