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CHAPITRE I. — HISTORIQUE DES INSTRUMENTS ET DES MÉTHODES. l5
nieux instruments de mesure et d’observation qu’ils ont trans
mis aux Grecs, mais ce que l’on sait bien, c’est que ceux-ci
ont amélioré tout ce qu’ils tenaient de la tradition égyptienne,
en fait d’Astronomie et de Géométrie, et qu’ils ont créé défini
tivement ces deux sciences.
Il existe à la Bibliothèque Nationale de Paris d’assez nom
breux documents sur la Géométrie pratique des Grecs, dont la
traduction a été faite en grande partie par M. A.-J.-H. Vincent,
de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, et publiée
par lui en i858 ( 1 ).
Au nombre de ces traités, celui de Héron d’Alexandrie, qui,
d’après l’éminent traducteur et commentateur, remonte au
i er siècle avant notre ère, est le plus complet et paraît avoir
joué, pour l’enseignement de la Géométrie pratique, le rôle
de l’Ouvrage fondamental d’Euclide pour la Géométrie élé
mentaire.
Nous y puiserons largement dans l’exposé qui va suivre et
qui donnera, nous l’espérons, une idée assez exacte des
ressources dont disposaient, il y a plus de deux mille ans, les
ingénieurs civils et les ingénieurs militaires qui avaient, les uns,
à exécuter des travaux souvent difficiles, comme le percement
et l’aération de galeries souterraines, le tracé des aqueducs, etc.,
les autres, à reconnaître les abords d’une place qu’ils assié
geaient ou à exécuter la carte des pays qu’ils parcouraient, en
prenant part aux expéditions des conquérants.
Voici l’analyse très sommaire, mais que nous croyons toute
fois suffisante, du Traité de Héron :
Pour évaluer les distances, indépendamment de la mesure
au pas pratiquée systématiquement chez les anciens Égyptiens
par des opérateurs connus sous le nom de bimatistes, les Grecs
des conquérants avides et souvent cruels qu'aveuglaient leurs succès ines
pérés, chez les Aztèques, en particulier, du temps de Cortez, il y avait des
arpenteurs (amanteques) plus habiles que ceux des Espagnols. Ne pouvant
donner ici les preuves nombreuses de l’activité intelligente d’une race digne
d’un meilleur sort, nous nous contenterons de dire qu’au nombre des insti
tutions mexicaines, en avance sur celles de bien des pays de l’Europe, à la
même époque, on trouvait jusqu’à des vérificateurs des poids et mesures.
(’) Extraits des manuscrits relatifs à la Géométrie pratique des
Grecs (Paris, Imprimerie impériale; j858).