CHAPITRE I. — HISTORIQUE DES INSTRUMENTS ET DES MÉTHODES. 3oQ
de la boussole, le miroir en face et la tige ou pinnule près de
l’œil, ou bien, inversement, le miroir du côté de l’œil et plus ou
moins incliné, de façon à y voir la pinnule par réflexion et pro
jetée sur l’image du point considéré. Sur le fond de la boîte,
au-dessous du limbe parcouru par l’aiguille, se trouve une
seconde graduation croissant de part et d’autre d’un zéro sur
lequel, lorsque le plan de visée est rendu vertical, tombe la
pointe d’un perpendicule dont le point de suspension est sur
l’axe de rotation de l’aiguille. L’instrument peut donc servir
aussi à la mesure des pentes.
La boussole du colonel Leblanc (fig. 108) est du genre de
celles dites boussoles de géologue, à boîte ronde en laiton
Fig. 108.
avec un anneau de suspension à articulations doubles et très
libres. Un renflement latéral ayant un élément rectiligne paral
lèle à la ligne N.-S., ou o°-i8o° du limbe, permet d’orienter
sur une tablette et par un point déterminé une règle, le long
du bord de laquelle on peut tracer la direction correspondante.
En un mot, on se retrouve ainsi dans les conditions de la bous
sole carrée et le limbe peut servir de rapporteur.
Comme dans l’instrument précédent, un perpendicule sus
pendu à l’axe de l’aiguille et une graduation spéciale servent à