35o LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
Altitude
connue.
déduite.
Différence.
ra
m
m
Col de Braus
ioo5
1001
- 4
Pont de Sospel
• 347
354
A- 7
Cime de la Maria
2137
2i38
-t- 1
Baisse de Saint-Veran..
i852
i856
-t- 4
Mont des Fourches....
• 2079
2o63
—16
Moyenne des erreurs 6,3
Expériences faites en route. — Pendant le voyage effectué
en Suisse, dans le Jura et dans les Vosges du 2 au 20 juillet,
au cours duquel nous avons voulu expérimenter aussi le baro
mètre de poche de Richard, nous n’avions pas cru devoir nous
embarrasser d’un thermomètre, mais nous notions les heures
des observations du baromètre. Plus tard, en nous adressant
aux Observatoires météorologiques de Genève et de Neuchâtel,
considérés comme stations fixes correspondantes, selon la
région, nous obtenions les pressions atmosphériques contem
poraines de celles indiquées par le baromètre anéroïde avec
les températures de l’air à la station fixe et, après avoir calculé
les Z par la formule parabolique (il y en avait, comme nous
l’avons dit, plusieurs centaines), nous déterminions t' pour
calculer le coefficient 1 -t- ^-t—2, e n augmentant ou en
1000
diminuant de i° par 175 m de différence de niveau la tempéra
ture ¿de l’air à la station fixe {').
Pour toutes les stations dont l’altitude ne dépassait pas iooo m
(le baromètre expérimenté n’avait pas été construit pour les
grandes hauteurs), les résultats obtenus après comme avant
(') La diminution de la température, à mesure que l’on s’élève dans
l’atmosphère, varie selon les saisons et même selon les régions. Pour
celle des Alpes où nous opérions, il existe deux Tables dressées l’une par
d’Aubuisson en 1818 et l’autre, plus récente, par Plantamour, obtenues
toutes les deux en comparant les observations faites tout le long de l’année
à Genève et à l’hospice du grand Saint-Bernard. D’après la première, la
moyenne des hauteurs correspondant à une diminution de i° C. est de
i83 m en été et de 224™ en hiver et, d’après la seconde, elle est de 174°' en
été et de an™, 5 en hiver.