Full text: Iconométrie et métrophotographie (Tome 2, 1. partie)

f)0 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES. 
»a hauteur apparente mesurée sur la ftg. 19 égale à 4 mm »5, 
en divisant cette quantité par 4 pour la ramener à ce qu’elle 
serait sans le grossissement, on trouve i mm ,ijs5 et l'on a la 
proportion 
i ,n ,3o \ i mm , i2j :: x \ o m ,25 
{x étant la distance cherchée de la station à la tour du don 
jon), d’où 
X — 28q m . 
Sur le plan de la ftg. 19 on trouve ,r= >8o m ; l’erreur 
commise est donc de — ; mais il n’y a là rien de surprenant, 
car la hauteur du parapet, déjà bien faible pour servir de 
stadia, n’était pas rigoureusement connue et l’évaluation de la 
grandeur de son image était elle-même imparfaite. 
Cette expérience improvisée ne doit être considérée d’ailleurs 
que comme une indication de la marche à suivre, et, si nous 
l’avons citée de préférence à d’autres plus précises, c’est 
parce que la figure sur laquelle elle a été faite est une sorte 
de pièce à conviction vis-à-vis de ceux qui ont voulu s’appro 
prier une idée dont ils n’avaient même pas aperçu la véritable 
portée ( 1 ). 
La petite lunette de faible grossissement que nous em 
ployions dans les reconnaissances rapides faites en voyageant 
(') Celle figure, dessinée en i85o, avait été publiée dans le Magasin 
pittoresque, année 1861; en 1868. un architecte distingué de N ¡mes, 
M. Revoit, ayant eu, à son tour, l’idée fort naturelle d’adapter la chambre 
claire à une lunette, mais simplement pour dessiner et sans aucune préoc 
cupation de se servir de ses images pour mesurer les distances, apporta 
à Paris ce qu’il croyait être une invention. En ma qualité de professeur 
à l’École Polytechnique, et sur l’invitation du général Pavé, aide-de-camp 
de l’empereur, qui commandait l’École, je fus appelé à donner mon avis 
sur la valeur scientifique et pratique d’une idée qui n’avait absolument 
rien de neuf, car, depuis la découverte de la chambre claire par Wollaston, 
cet ingénieux petit instrument avait été immédiatement associé au téles 
cope et au microscope, en Angleterre d’abord et un peu partout ensuite. 
M. Revoil était venu à mon observatoire de l’École Polytechnique avec 
son illustre confrère et ami Viollet-le-Due. Je fis à ces messieurs l’accueil 
le plus courtois, tout en les prévenant de la nécessité où j’étais de les 
désillusionner. Je leur expliquai ce qui avait été fait depuis si longtemps 
et, après m’être assuré que M. Revoil n’avait pas songé à faire autre chose 
que des images amplifiées, je leur montrai le passage du Mémorial de 
l’Officier du Génie, année 1854, où se trouve exposé le principe de l'ap-
	        
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