Full text: Iconométrie et métrophotographie (Tome 2, 1. partie)

92 LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES. 
question, à faire connaître les modifications apportées à sa 
construction primitive pour en rendre l’usage à la fois plus 
sur et plus commode, enfin à donner quelques détails sur la 
nature même des différentes opérations. 
Nous commencerons naturellement par un historique de la 
découverte de ce merveilleux petit appareil qui avait remplacé 
si avantageusement, entre les mains des dessinateurs, l’antique 
chambre obscure, laquelle devait bientôt prendre sa revanche 
en supprimant le dessinateur lui-même. 
La chambre claire a été inventée en 1804, par William-Hvde 
Wollaslon. Le phénomène extrêmement simple qui avait mis 
l’illustre physicien anglais sur la voie de celle découverte se 
trouve exposé en ces termes, dans le Mémoire où il la fit 
connaître pour la première fois au public (') : 
« Lorsque je regarde directement et d’aplomb une feuille 
de papier sur une table, si je présente entre mon oeil et le papier 
un morceau de verre plan, incliné à partir de moi et de haut en 
bas d’un angle de 4 j°> j’aperçois par réflexion la perspective 
qui me fait face, dans la même direction où je vois mon papier 
à travers le verre. Je puis donc alors tracer une esquisse de 
cette perspective; seulement les images sont renversées ( 2 ). » 
Pour redresser les images, Wollaslon fit subir aux rayons 
lumineux deux réflexions successives. A cet effet, il plaça au- 
dessous et en avant du verre transparent un morceau de 
glace élamée, et, en inclinant convenablement ces deux ré 
flecteurs l’un sur l’autre, il parvint à voir, à travers celui qui 
était transparent, des images droites, à la même place où il 
les voyait d’abord renversées {Jig. 27). 
(’) Description of the camera lucicla, by W.-1I. WOLLASTON (Philoso 
phical Magazine, t. XX.V1II). 
(') Les instruments d’oplique renversent les images de deux manières 
qui correspondent aux deux espèces de symétrie définies en Géométrie. 
Ainsi les images réelles formées dans la chambre obscure paraissent ren 
versées à cause de leur position par rapport à l’observateur, mais elles 
restent semblables à l'objet (symétrie par rapport à un point), tandis que 
la réflexion sur les miroirs plans donne fieu à des images que l’on peut 
comparera des contre-épreuves (symétrie par rapport à un plan) qu’il faut 
renverser une seconde fois pour les ramener à la similitude géométrique.
	        
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