Ç)i LES INSTRUMENTS, UES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
desquelles la lumière se réilécliit totalement ( 1 ), en vertu d’un
principe bien connu de Physique ; de sorte que les images vues
dans ce dernier appareil ont la plus grande vivacité possible.
A la vérité, il faut alors présenter très exactement l’œil au bord
d'une arête du prisme pour recevoir la lumière réfléchie qui
produit l'image, en même temps que la lumière directe qu’en
voie le papier et qui ne peut plus passer à travers le second
miroir, comme cela avait lieu précédemment; mais l'habitude
fait bientôt surmonter l'espèce de difficulté qui en résulte, et
les avantages que présente, d’ailleurs, la forme prismatique
compensent bien ce faible inconvénient ( 2 ).
Telles sont les phases principales de la découverte de la
chambre claire. Dans le Mémoire que nous avons cité et où
elles sont décrites, on trouve, en outre, plusieurs observations
importantes sur les propriétés de cet instrument et sur cer
taines particularités que présente sa mise en usage; mais le
but que nous nous sommes proposé nous oblige à donner
plus de développements à quelques-uns de ces différents
sujets.
X. — Du champ de iinstrument.
Nous examinerons tout d’abord la question du champ de
l’instrument.
L’amplitude de ce champ exempt de toute déformation est
considérable dans les deux sens vertical et horizontal, et c’est
l’une des propriétés les plus précieuses de la chambre claire
dont Wollaslon n’avait pas eu à se préoccuper autant que
nous.
(•) Ces deux faces qui servent de miroirs forment un angle de i35°; les
deux autres comprennent un angle droit et les angles aigus sous lesquels
elles rencontrent les premières sont égaux et, par conséquent, de 67*.'
chacun.
( a ) Plusieurs autres dispositions que nous ne croyons pas devoir décrire
ont été imaginées par divers physiciens. Quelques-unes d’entre elles sont
utilisées en Micrographie et ailleurs, mais celle que nous avons adoptée,
c’est-à-dire le prisme à quatre faces, est la seule qui convienne à notre
objet.