l3C) LES INSTRUMENTS, LES MEI IIODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
Ainsi :
i° Quand la lunette est horizontale, son axe optique est à la
même hauteur que celui de l’objectif et, dans le mouvement
de rotation autour de l’axe vertical, ces axes décrivent l’un et
l’autre le plan d’horizon.
i° La coulisse pratiquée à l’arrière de la chambre est con
struite de manière que le plan des épreuves soit vertical et
perpendiculaire à l’axe optique. Une légère imperfection dans
la réalisation de ces deux premières conditions n’entraînerait
aucune erreur sensible dans la pratique.
3° Aiguilles de repère. — Il importe, au contraire, en ce
qui concerne les aiguilles de repère, et spécialement celles
qui déterminent matériellement la ligne d’horizon, que leur
position soit exactement fixée.
Mise en place et vérification des repères de la ligne d'ho
rizon et du point principal. — Voici un moyen de fixer ou
de vérifier la position des repères de la ligne d’horizon :
On a vu que, quand on fait tourner l’appareil rectifié autour
de son axe vertical, le plan décrit par l’axe optique de la lu
nette est le plan de l’horizon même. Il résulte de là que si l’on
dirige la lunette, par ce seul mouvement de rotation, sur un
objet remarquable d’un paysage, cet objet, qui se trouvera
sensiblement au centre de la glace dépolie, y marquera un
point de la ligne d’horizon que l’on pourrait même prendre
pour le point principal. L’opérateur, ayant bien reconnu l’objet
dont il s’agit, n’aura qu’à faire tourner l'instrument d’un cer
tain angle, d'abord de droite à gauche, puis de gauche à
droite, pour l’amener alternativement sur les deux bords du
cadre de la glace dépolie où il en marquera les traces avec la
pointe du crayon. Il est clair que la ligne droite tirée entre ces
deux points y représenterait la ligne d'horizon.
Les pointes latérales destinées à servir de repères doivent
projeter leurs ombres sur cette ligne. C’est ainsi que leur posi
tion a été déterminée à l’époque de la construction de l’appa
reil, et qu’elle peut être vérifiée toutes les fois qu’on le juge
nécessaire. Elles sont portées chacune par une petite pince