CHAPITRE ta. — ICONOMÉTRIE ET MÉTROPHOTOGRAPHIE. l3g
plus dépasser dans le sens vertical que dans le sens horizon
tal (' ).
XIX. — Détermination de la distance du point de vue
ail tableau.
Celle dislance qui règle, comme on sait, la longueur des
lignes de visée et, par suite, celle des lignes de construction,
doit être déterminée avec toute l’exactitude possible. On
l’évalue indirectement en mesurant, d’une part, soit, sur la
glace dépolie, soit sur une épreuve positive, la distance linéaire
du point principal à un autre point situé sur la ligne d’horizon,
et, de l’autre, sur le cercle azimutal, l’angle compris entre les
deux mêmes points du paysage naturel.
Revenons, par exemple, à la fi g. 3-, sur laquelle le point O
représente le point de vue rabattu sur le plan du tableau. En
joignant un point quelconque b' de la ligne d’horizon au point
de vue, nous formerons un triangle rectangle en P, qui sera
déterminé quand on connaîtra le côté P b' de l’angle droit et
l’angle aigu en O. Or, ces deux quantités sont celles dont il
vient d’être question et que l’on peut facilement mesurer avec
l’approximation d’une minute pour l’angle et d’une fraction
de millimètre pour le côté.
La distance cherchée du point de vue au tableau, qui est le
côté OP, se calcule ensuite par la formule
OP = P b’ col PO b’.
Si l’on se reporte à l’époque déjà éloignée où le Mémoire
dont nous avons extrait la plus grande partie de ce paragraphe
a été écrit, on comprendra que l'étude des déformations pro
duites par les objectifs, même sur les épreuves d’un champ
restreint, et celle des moyens de corriger les erreurs qui en
(») On se souvient, sans doute, qu'avec la chambre claire le.champ ver
tical était indéfini; il convient do reconnaître qu’aujourd’hui, avec les ob
jectifs grands angulaires, le champ vertical des épreuves photographiques
n’est en quelque sorte limité que par les dimensions de l’appareil.