158 UES INSTRUMENTS, l.ES MÉTHODES ET UE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
leinles du sol dus à la nature de la végétation, du terrain lui-
inème ou de ce qui le recouvre.
Ici nous laissons la parole à M. le commandant Javary qui,
après une pratique conlinue de huit années, avait résumé ses
observations dans le Mémoire déjà cité :
« On doit prendre, dit-il, les poinls par séries, suivant les
cours d’eau, les chemins, les groupes de maisons, les limites
des bois; on en répartit ensuite un certain nombre sur le ter
rain, autant que possible sur les crêtes, les thalwegs, les
changements de pente. Les premiers servent à la planimélrie
et pour le nivellement ; les seconds servent seulement pour le
nivellement. Les points qu’on marque ainsi sont des arbres,
des arbustes, des limites de culture, des pierres, mille objets
que l’on serait quelquefois embarrassé de nommer, mais
qu’on voit clairement sur les deux épreuves (*). »
Cette confrontation achevée sur les deux épreuves consi
dérées — et rien n’empêche de l’étendre plus tard à d’autres
poinls que l’on aurait négligés dans une première ébauche, —
ou projette tous ceux qui sont numérotés sur les lignes
d'horizon, puis en se servant de bandes de papier pliées de la
longueur de ces lignes d’horizon, on relève avec soin les pieds
des perpendiculaires sur le bord de chaque bande, en inscri
vant à côté le numéro correspondant.
La Jig. 4'5 représente une
Fig-
de ces bandes sur laquelle se
45.
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trouvent indiqués en outre l’axe de l’épreuve, c’est-à-dire le
point principal de la perspeclive, le numéro de la station et
celui de l’épreuve. Chacune de ces bandes est alors portée
(’) Nous n’avons pas besoin de rappeler que le commandant Javary a
partout opéré dans des pays très civilisés et à des altitudes moyennes,
mais il est aisé d’étendre les indications qu’il donne à toutes les” autres
contrées.