l6o LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES.
porte deux phases ou même deux opérations distinctes; la
première, de beaucoup la plus simple, consiste dans le calcul
des côtés des différents points rapportés sur le plan et peut être
confiée à un aide ( 1 ); la seconde, ayant pour objet la repré
sentation conventionnelle du relief du sol par des courbes
de niveau équidistantes, exige, au contraire, la participation
attentive de l’ingénieur topographe qui ne se contente pas de
consulter les deux épreuves combinées que nous avons sup
posées, mais toutes celles sur lesquelles se trouvent représen
tées les mêmes parties du terrain et dont il a dù s’aider, dans
bien des cas, pour le tracé de la planimélrie.
La PL XIII, qui est une réduction, à l'échelle de ttotô» du
plan de Sainle-Marie-aux-Mines levé photographiquement et
dessiné à l’échelle de en 18G7 par M. le capitaine Javary
aidé de M. Galibardy, garde du génie, est un spécimen destiné
à donner une idée de l’importance des résultats auxquels on
était parvenu en France dès celle époque.
(*) O11 a cherché et proposé différents procédés pour simplifier autant
que possible ces calculs; nous les ferons connaître dans le Chapitre sui
vant et nous nous bornerons ici à rappeler que les différences de niveau de
l’axe optique de l’appareil et des différents points considérés s’obtiennent
par une quatrième proportionnelle x après avoir mesuré pour chaque
point :
i° Sa distance à la station sur le dessin et à l’échelle de ce dessin, D;
2“ La distance en millimètres de la station à la projection de la perspec
tive du point sur la ligne d’horizon, toujours sur le dessin, d;
3° Knfin la hauteur apparente positive ou négative, c’est-à-dire au-dessus
ou au-dessous de la ligne d’horizon, en millimètres, sur l’épreuve photogra
phique, h.
Ainsi
Ces différents éléments sont inscrits dans les colonnes d’un registre
dont voici la forme :