CHAPITRE III. — ICONOMÉTRIE ET M ÉTROPIIOTOG R A P HIE. I 87
siennes, sauf à y revenir, à les accommoder et finalement
dans bien des cas à se les approprier.
C’est ce qui lui est arrivé précisément au sujet de la chambre
claire et du télémétrographe dont il était si peu partisan en
1875 et dont il s’occupait avec le plus grand intérêt quelques
années plus tard, en 1878, comme on va le voir.
A l’occasion de l’Exposition universelle de cette même
année 1878, le Dépôt des fortifications l’avait chargé de pré
senter dans les deux classes XV et XVI tout ce qui pourrait
faire honneur au corps du Génie. Or, en parcourant le Cata
logue de cette exposition spéciale composée d’instruments et
de dessins topographiques (voy. la Brochure intitulée: Notices
sur tes objets exposés par le Dépôt des fortifications dans
la classe X V, Instruments de précision ; et dans la classe X VI,
Géographie. Paris, imprimerie de A. Quantin, 1878), on ne
trouve ni les chambres noires topographiques qui avaient
figuré au Champ-de-Mars en 1867, avec plusieurs des résultats
obtenus par le commandant Laussedat et le capitaine Javary
(entre autres, le beau plan de la position de Faverges concédé
au Conservatoire des Arts et Métiers où il est exposé aujour
d’hui), ni la chambre claire hémi-périscopique qui a été le
point de départ de toutes les recherches et de tous les travaux
dont nous nous sommes occupé dans ce Chapitre IIL et dont
nous nous occuperons dans le Chapitre suivant, ni enfin
aucune des vues panoramiques dessinées au télémétrographe
pendant le siège de Paris, dont il eût été si naturel de nous
demander quelques spécimens.
Mais on y trouve en revanche : la chambre claire à planchette
inclinée, la chambre claire mégaloptique toujours à plan
chette inclinée, la chambre claire pour longue-vue, du colo
nel Goulier, et le périgraphe instantané, du colonel Mangin.
Selon Goulier, il serait beaucoup plus facile de dessiner sur
une planchette inclinée de 18 0 que sur une planchette hori
zontale. Cela est déjà un peu enfantin (') et ne justifierait, en
(') Et même inadmissible, par exemple si l’on se place en face d’un
monument pour en dessiner une vue sur laquelle les verticales devien
draient des lignes convergentes.