Full text: Iconométrie et métrophotographie (Tome 2, 1. partie)

CHAPITRE III. — ICONOMÉTRIE ET MÉTROPIIOTOGR VPIIIE. 189 
Quant à l’autre instrument, c’est-à-dire la chambre claire 
pour longue-vue, qu’il compare au téléiconographe, sans 
paraître se douter de ce qui a été fait pendant le siège de 
Paris, il cherche plus loin et arrive à découvrir que l’Anglais 
R.-P. Bate avait présenté, dès 1809, une chambre claire au- 
devant de l’oculaire d’une lunette, et il ne voit pas dès lors 
pourquoi il n’aurait pas le droit d’en faire autant. Si nous 
avions eu plus tôt connaissance de la Notice de Goulier qui 
ne nous est tombée sous les yeux que tout récemment ('), 
nous aurions pu rappeler à son auteur qu’aussitôt imaginée 
en 1804, la chambre claire avait été adaptée au télescope et au 
microscope. Mais personne, que nous sachions, ne s’était 
avisé de s’en servir pour effectuer des mesures topographiques 
et personne n’avait publié avant nous des champs de lunette 
ayant celle destination prévue et précise qui exigeait des soins 
particuliers dont ni R.-P. Baie ni MM. Revoil et Viollet-le-I)uc 
ne s’étaient inquiétés. 
Nous sommes en droit, dans tous les cas, de trouver étrange 
que les trois instruments du colonel Goulier eussent été 
exposés à l’exclusion des nôtres qui avaient peut-être le droit 
de figurer parmi ceux qui faisaient honneur au corps du Génie. 
Mais ce n’est pas tout, et il nous reste un dernier trait à 
ajouter à ce tableau peu édifiant. 
On avait donc aussi exposé le périgraphe instantané du 
colonel Mangin ; rien de plus juste et de plus naturel, et nous 
avions été le premier à faire ressortir l’ingéniosité de l’inven 
tion que son auteur nous avait demandé de présenter, cette 
môme année 1878, au Congrès de l’Association française pour 
l’avancement des Sciences. 
Seulement on avait négligé, comme nous l’avons vu, la 
chambre noire topographique (c’est-à-dire le photolhéodolile 
construit par Brunner et dont il existait cinq exemplaires dans 
renversées; plus tard, nous avons employé exclusivement des lunettes 
terrestres, et jamais nous ne nous sommes servi de la lunette de Galilée. 
(’) Nous connaissions déjà plusieurs autres emprunts plus ou moins 
habilement déguisés de Goulier, faits à différents inventeurs qu’il s’abs 
tenait le plus souvent de nommer, mais nous avouons que la lecture de cette 
Notice nous a surpris et affligé tout à la fois; elle dépassait décidément la 
mesure.
	        
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