Full text: Iconométrie et métrophotographie (Tome 2, 1. partie)

LES INSTRUMENTS, LES MÉTHODES ET LE DESSIN TOPOGRAPHIQUES. 
phique, les angles compris entre les plans verticaux des dif 
férents points du panorama. 
L’enregistrement des projections des rayons visuels, que 
l’on effectuait une à une et en petit nombre sur l’antique plan 
chette circulaire, à laquelle on est ainsi ramené, se trouve, en 
elfet, réalisé pour tous les points visibles de la station, et il 
n’est pas nécessaire d’insister sur ce que ce résultat a de 
séduisant au premier abord. 
Pour le nivellement, on comprend aussi facilement que les 
points situés aux mêmes hauteurs angulaires se trouvent sur 
des cercles concentriques, et que la ligne d’horizon est elle- 
même un de ces cercles dont le centre commun est naturelle 
ment celui de la perspective. 
Mais, malgré cette simplicité apparente de la disposition des 
perspectives rayonnantes et de l’emploi que l’on en pouvait 
faire, malgré la faveur avec laquelle plusieurs personnes auto 
risées avaient accueilli la planchette photographique 0), enfin, 
malgré le mérite réel de la solution élégante du même pro 
blème donnée par le colonel Mangin, on n’a pas lardé à re 
connaître que les images ainsi obtenues étaient de simples 
curiosités dont on ne pouvait tirer aucun parti, les anamor 
phoses qu’elles présentent devenant même déconcertantes 
dans la plupart des cas. Aussi ne faudrait-il pas songer à les 
comparer aux vues régulièrement tracées sur des tableaux 
plans pour l’étude des formes du terrain et le tracé des courbes 
de niveau (-). 
A peine est-il nécessaire d’ajouter que des vues circulaires, 
en forme d’anneau ou de cocarde, seraient peu propres à ser 
vir d’illustrations, et qu’elles désorienteraient à chaque in 
stant le spectateur, à moins de s’astreindre, comme l’avait fait 
(') VioUel-le-Duc, d’Abbadie, plusieurs officiers du Génie, s’étaient faits 
les parrains de la planchette photographique du D r Chevallier et lui avaient 
donné une notoriété passagère. 
( 2 ) Certains officiers, attachés à divers titres au Service géographique 
de l’Armée, n’en ont pas moins prôné le périgraphe instantané et sont 
allés jusqu’à déclarer qu’il résolvait le problème de la fhototopographie. 
Au fond, ils ne le pensaient pas, et cela leur servait simplement à reculer 
encore l’emploi d’une méthode qu’ils avaient condamnée sans avoir pris 
la peine de l’étudier et surtout de l’expérimenter. 
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