ICONOMETRIE HT MÉTROPIIOTOGRAPI1 IE.
CHAPITRE III. —
3<)
rectilignes, les rues droites d’une ville ou d’un village, les
grands monuments, aussi bien à l'intérieur qu’à l’extérieur.
Les règles qui en découlent sont appliquées journellement
par les artistes dans la composition de leurs tableaux, mais il
n’est pas moins certain que la Photographie a contribué à les
vulgariser en fixant, en toutes circonstances, avec une grande
fidélité, ces effets de la perspective.
Sans qu’il soit nécessaire d’en donner ici des exemples, on
sait que ce qui caractérise en particulier les vues des monu
ments et des édifices, œuvres de l’homme, c’est l’existence de
nombreuses lignes droites, pour la plupart verticales ou hori
zontales (restées telles ou devenues fuy'antes), et c’est pour
quoi il importe tant de conserver les appareils ordinaires qui
fournissent des images conformes aux règles de la perspec
tive. On va voir, en effet, tout à l’heure, avec quelle facilité
s’effectue géométriquement la restitution d’un édifice dont on
peut n’avoir qu’une seule perspective conique sur tableau plan.
XII. — Mise en perspective d'un édifice dont on a le plan
et les élévations.
Nous rappellerons d’abord les principes de la mise en per
spective d’un édifice, qui serviront naturellement à résoudre le
problème inverse.
Perspective d’un point du géométiul. — Soient A' (fig. 7) le
point du géométral à mettre en perspective, O le point de vue,
HH' la ligne d’horizon, P le point principal de fuite et, par
conséquent, OP la distance du point de vue au tableau, enfin
LT la ligne de terre.
Abaissons A'AJ perpendiculaire à la ligne de terre; le
point cherché sera sur AJ P perspective de A'Aj ; portons sur
la ligne d’horizon, de part et d’autre du point principal, les deux
longueurs PI) et PD' égales à OP; 1) et D' seront les points de
distance et, chacun des triangles OPI) et OPJ)' étant isoscèle,
on voit qu’ils sont les points de fuite des horizontales inclinées
à 45° sur le plan du tableau. (Il est bon desavoir aussi qu’aux