CHAPITRE III. — IC0X0MÉTR1E ET MÉTRO PHOTOGRAPHIE. 5l
en question forme l’un des côtés, hauteur réduite à celle même
échelle, enfin, en joignant le point de fuite F au point L, de
la ligne de terre, on a eu les trois axes coordonnés ou échelles
des hauteurs, des largeurs et des éloignements. En prolon
geant alors les verticales de la perspective de l’aile considérée
jusqu’à la rencontre de l’échelle des éloignements et en joi
gnant le point de distance 1) à ces points d’intersection, on a
restitué les largeurs des fenêtres et des trumeaux de toute la
partie visible de la façade. Les hauteurs et les largeurs étant
ainsi obtenues à la même échelle, le plan et l’élévation de celte
partie de l'édifice se construiraient immédiatement à celte
échelle ou à telle autre que l’on voudrait choisir. On voit en
core sur la figure comment, après avoir tracé le côté de la
cour formé par la façade de l’aile (par une parallèle à 0,- F), on
a obtenu le coté formé par la façade du bâtiment du fond avec
ses ouvertures, le trumeau et le pilastre qui y est appliqué.
En passant au monument qui occupe le côté droit de la per
spective (temple de Panlhemont), on a déterminé, à l’aide du
point de fuite F' et du point de distance I)', les positions res
pectives des axes de quatre parties de l’édifice, dont la pro
jection horizontale et l’élévation se déduiraient facilement.
Il doit être bien entendu, d’ailleurs, qu’avant d’exécuter dé-
finiiivement le plan et les élévations dont nous venons de
parler en indiquant la marche à suivre pour en recueillir les
éléments, on doit faire choix d’une échelle et s’être procuré,
par conséquent, par une mesure directe, la grandeur réelle
d’une ligne de l’un des édifices, hauteur d’un étage, distance
horizontale de deux ouvertures suffisamment espacées, etc.
Restitution partielle de Santa Maria delle Grazzie, a Milan.
— Nous avons pris pour second exemple la restitution d’une
partie du plan, de la façade principale et de l’une des façades
latérales de Santa Maria delle Grazzie, de Milan, dont le dôme
élégant est j’œuvre du célèbre Bramante, d’après une photo
graphie trouvée dans le commerce et sans aucun autre ren
seignement (PI. VI).
Ainsi, nous ne connaissions immédiatement ni la distance
focale de l’appareil, c’est-à-dire la distance du point de vue au