CHAPITRE III. — ICONOMÉTRIE ET MÉTROPHOTOGRAPHIE. 55
à prendre la peine d’indiquer sur leurs épreuves la distance
focale de leur objectif, et à y inscrire la grandeur réelle me
surée d’un élément au moins pour servir d’échelle. 11 serait
également à souhaiter, et cela est généralement facile, comme
on pourra le voir aux paragraphes des instruments, qu’ils
prissent quelques précautions dans la mise en station des
appareils, et pour assurer le moyen de retrouver la ligne
d’horizon et le point principal sur chacune de ces épreuves.
Nous reviendrons naturellement sur ce sujet, mais nous ne
saurions trop insister, en ce moment môme et après avoir
traité précisément dans ce but la question spéciale précé
dente, sur l’utilité des précautions conseillées, ni trop engager
nos architectes et nos ingénieurs à profiter de toutes les
ressources que leur offre la Photographiée).
XV. — Quelques observations sur les conditions
de la vision.
Limitation de la distance du point de vue au tableau et de
l’angle visuel. — Pour terminer les considérations générales
dont nous avons voulu faire précéder la Métrophotographie
appliquée au lever des plans, nous présenterons encore
quelques observations sur les limites de la distance du ta
bleau à l’observateur, et de l’amplitude de l’angle visuel qui
influent nécessairement sur l’usage que l’on peut faire des
perspectives dessinées ou photographiées pour restituer aux
objets représentés leurs véritables positions relatives et leurs
dimensions. Ces limites sont imposées par notre organisation
elle-même.
On se rendra immédiatement compte des meilleures condi
tions dans lesquelles il convient de se placer pour dessiner
(') On a compris la sérieuse importance de cette branche de la Métro-
photographie dans d’autres pays, principalement en Prusse, où l’on est allé
jusqu'à organiser un service public sous le nom ü Institut photo grammé
trique, pour restituer les plans avec leurs élévations en nombre suffisant
de tous les édifices publics intéressants et des grands travaux d’art.