Full text: Die Kartenwissenschaft (1. Band)

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Das Kartennetz. 
die nach ihm benannte Projektion, deren Vorzüge er 1752 auseinandersetzte, erfunden. 
Lange Zeit figurierte sie als ,,verbesserte“ oder ,,modifizierte Flamsteeds Projektion“ t 
selbst in dem amtlichen Bericht, den der französische Oberst Henry im Aufträge 
der fünfgliedrigen Kommission abgegeben hatte, die durch das Dépôt de la guerre 
zur Entscheidung der Frage, welcher Entwurf für eine größere Karte der beste sei, 
eingesetzt worden war. Man hatte sich eigentlich schon 1803 im Dépôt de la guerre 
für Bonne entschieden 1 , weshalb uns später auch die Bezeichnungen „Projection du 
Dépôt de la guerre“ oder „Projection de la Carte de France“ begegnen. Die Heraus 
gabe der neuen Karte, der zweiten Carte de France, in 1 : 80000, die als Ersatz der 
1750—1798 erschienenen Carte géométrique de la France de Cassini in 1 : 86400 dienen 
sollte, wurde am 6. August 1817 vom König Ludwig XVIII. genehmigt. Daß man 
seinerzeit über Wesen und Brauchbarkeit der Bonneschen Projektion gut orientiert 
war, geht aus dem Bericht Henrys hervor, der sich über die Motive der Einführung 
genauer ausläßt. * 1 2 
Die Bonnesche Projektion gehört zu den unecht konischen. Sie hat mit dem 
Kegel die Berührungsparallele gemeinsam wie die Parallelität der andern Breiten 
kreise, aber die Meridiane sind nicht gerade, sondern gekrümmte Linien, die ihre 
Form infolge der Verbindung der entsprechenden Abweitungspunkte auf den Paral 
lelen erhalten haben. Vor allem geht der senkrechte Schnitt von Parallelen und 
Meridianen, der bloß beim Mittelmeridian besteht, verloren. Mit der Entfernung 
vom Mittelmeridian, dem Nullmeridian der Projektion, wird die Winkelverzerrung 
in der französischen Kartographie eine große Rolle gespielt bat, besonders bei der Frage der Ein 
führung der senkrechten Beleuchtung auf die Karte 1 : 80000. 
1 Auch L. Puissant beschäftigte sich eingehender mit der Bonneschen Projektion in seinem 
„Traité de topographie, d’arpentage et de nivellement“. Paris 1807. 
2 „L’essence d’une bonne carte géographique serait d’être une image parfaite, exactement 
proportioneile dans ses dimensions, et semblable dans sa figure à la portion de la surface de la Terre 
qu’elle représente; mais la surface de la Terre étant courbe en tous sens, il est impossible de la déve 
lopper sur un plan, sans altérer ses dimensions et sa figure. C’est pourquoi l’on ne pourrait jamais 
construire une carte géographique dans laquelle les distances des lieux, l’étendue des pays et les 
directions des points de la surface de la Terre, les uns à l’égard des autres, correspondent rigoureusement 
aux véritables. 
Dans l'impossibilité de satisfaire à la fois à ces différentes conditions, ce qu’il paraît y avoir 
de mieux à faire est de chercher à satisfaire a une ou plusieurs d’entre elles de préférence aux autres, 
suivant le but que l’on se propose. L’admiration a besoin de cartes qui représentent les surfaces des 
terrains, l’art militaire a besoin des distances des lieux, et la marine de leurs directions. 
Depuis longtemps on est en possession de la méthode de construire des cartes qui jouissent de 
la propriété de représenter les directions des lieux et de conserver aux méridiens et aux parallèles le 
même rapport entre eux qu’ils ont sur la Terre. Ces cartes satisfont complètement aux besoins de 
la marine. 
On satisferait à la fois aux besoins des deux autres services, au moyen de cartes qui auraient 
la propriété de représenter l’étendue des pays exactement et les distances des lieux au moins d’une 
manière très approchée, et ces cartes mériteraient sans doute la préférence sur toutes celles qui n’auraient 
pas le même avantage. 
Telles sont celles qui sont construites suivant la méthode que l’on a adoptée au Dépôt de la 
guerre, pour la réunion des matériaux topographiques et géographiques.“ Aus Henrys „Mémoire 
sur la projection des cartes géographiques, Paris 1810“, publiziert in „Tome II üu Mémorial topo 
graphique et militaire, rédigé au Dépôt général de la guerre“. Zitiert aus Berthaut: La Carte de 
France 1750 bis 1898. Etude historique. I. Paris 1898, S. 127. — Wie berühmt die Schrift schon zu 
ihrer Zeit war, bezeugt ihre Wiedergabe (deutsch) in v. Zachs Monatl. Correspondenz. XXV. 1812. 
S. 418-436.
	        
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