LES APPLICATIONS.
CHAPITRE V. — LES APPLICATIONS. 89
Désignons par 2 g les longueurs des bases des surfaces supé
rieures, c’est-à-dire, dans notre cas,
üg — FG -t- KM -t- NI,
et S ¿/,1a somme des bases des surfaces inférieures S d — GK -f-MN.
Supposons St/>* 'Sig.
Abaissons la ligne Q, d’une hauteur AA : la somme des surfaces
sera alors diminuée de
Mi(Xg-Xd),
et il faudra abaisser la ligne tant que la somme des surfaces dimi
nuera, c’est-à-dire, jusqu’à ce que Hg = Hd. Si l’on continuait à
descendre, la somme des surfaces commencerait à augmenter.
On trouve cette position par interpolation. Soit d'g' = Hcl — S g*,
pour une position Q’ de la ligne horizontale que nous avons prise,
au jugé, aussi près que possible de la position cherchée Q; nous
portons d'g' sur cette ligne Q, d'g' étant positif. Nous abaissons
la ligne en Q". Nous trouvons alors ^¿/—Hg — d"g" négative;
nous portons celte différence en cl!'g" sur Q', en sens contraire de
la précédente.
L’horizontale cherchée Q passe par le point d’intersection des
lignes d'd", g'g".
g. — Efforts tranchants et moments fléchissants
d’une poutre.
34. Poutre reposant sur deux points d’appui. — Soit AB
(fig. 58) une poutre, dont la charge en chaque point est repré
sentée par la courbe mm. Soient AJ la courbe des efforts tran
chants et QR.S celle des moments fléchissants, tracées par les
procédés de la statique graphique, en employant le potygone des
forces OCA, dans lequel GA représente la charge totale.
Il est facile de voir que si l’on prend la courbe de charge mm
comme courbe donnée, et OH comme unité, et si l’on trace deux
courbes intégrales consécutives, la première, ADJ, représentera
les efforts tranchants, et la seconde, QHS, les moments fléchis
sants.
L’opération que nous avons faite n’est qu’une simple solution