LES INTEGRAPHES.
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La position cl U point g ne peut varier qu’entre les limites a et û;
or, si nous répétons pour les points a et b l’opération que nous
avons faite pour le point g, nous trouverons deux valeurs de la
poussée horizontale, AH et BH. En partant de AH, la courbe des
pressions passera par a et en partant de BH, elle passera par b.
La poussée horizontale ne peut pas être plus petite que BH, ni
plus grande que AII, parce que la courbe des pressions sortirait
du tiers intérieur du joint de naissance. Mais cela n’empêche point
que la coui'be de pression ne puisse dépasser les limites indiquées
par les courbes HK et FD, dans un endroit quelconque de son
parcours. Pour s’en assurer, on trace encore entre les deux ver
ticales MT et ISP une série de verticales, et l’on fait la même con
struction graphique. On trouve alors des limites A et B, telles que,
pour chaque point intermédiaire 0 ; , la courbe de pression ne dé
passera pas les limites indiquées par les courbes IIK et FD.
Jusqu’à présent nous avons commencé par tracer la courbe inté
grale à partir du point H. On pourrait, avec autant de raison, com
mencer en h ou en F, et pour chacune de ces positions on peut
trouver les limites correspondantes A et B. Mais nous ne savons
pas où passe la véritable courbe de pression et la statique ne
donne pas les moyens de trouver le point d’application de la poussée
horizontale. Ordinairement on commence par tracer la courbe des
pressions au point H se trouvant au tiers de la hauteur à partir de
l’extrados, et cette courbe s’approche du tiers de la hauteur du
joint du côté de l’inti'ados, à l’endroit où se trouve le joint de
rupture.
Cette courbe n’est pas nécessairement la vraie, mais seulement
la plus désavantageuse de celles qui sont possibles.
La voûte se trouvera en équilibre, si l’on peut trouver les li
mites A et B. Cela n’est pas toujours possible. Dans certains cas
A se confond avec B ou passe même de l’autre côté, et alors il est
impossible de tracer la courbe intégrale satisfaisant à la condition i.
La fi g. 65 représente l’application de la méthode indiquée à un
cas particulier. On suppose donnée, la voûte QPP'Q' avec sa sur
charge MNP'Q'. Il s’agit de savoir si cette voûte satisfait aux
conditions de l’équilibre.
Pour pouvoir faire le tracé graphique, il faut que la masse de la
surcharge et de la voûte soit homogène. Comme ordinairement le