CHAPITRE II. — PRINCIPE CINÉMATIQUE DES INTÉGRATEURS. I I
lelte, ainsi que le sens de mouvement, on obtient des courbes
du genre 11'l", indiquées sur la fig. 6.
Une autre propriété remarquable de la roulette consiste dans ce
fait que, pendant le tracé, malgré le changement de direction il
n’y a pas de glissement entre la roulette et la surface C.
La roulette n’avance qu’en vertu de son roulement sur la sur
face, et ellejpivote autour de son point de contact quand on change
de d irection.
6. Tracé de la courbe intégrale au moyen de la roulette. —
La méthode approchée de tracer la courbe intégrale, indiquée sur
la fi g. 3 m’a servi de point de départ dans la conception d’un
appareil traçant mécaniquement la courbe intégrale.
Considérons ( Jig. 7) la même courbe que sur la fig. 3, repré
sentée en perspective sur un plan. Posons sur le même plan, en
un point P quelconque situé sur la même ordonnée que le point P,
une roulette et dirigeons-la de manière que son plan soit parallèle
à la directrice 11'. Imprimons-lui un mouvement de roulement,
qui ne peut s’effectuer cpie dans la direclion de son plan. Si à
chaque instant nous maintenons le plan de la roulette paral
lèle aux directrices, elle tracera la courbe intégrale, ainsi que
cela est indiqué sur la figure.
Comme la roulette ne touche théoriquement qu’en un point le
plan OXY, il n’y aura point de glissement pendant le changement